Publié le 11 Février 2013

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Il existe en matière d’horlogerie des centaines de marques, la plupart d’entre-nous en connaissons seulement quelques dizaines…Parmi elles des nouveaux noms qui parfois disparaissent avant même que nous en ayons entendu parler. Nous découvrons ainsi des créations belges autrichiennes ou hongroises avec la satisfaction d’apprendre leur grand sérieux et leur volonté de s’inscrire dans l’histoire horlogère. Un pays a récemment attiré mon attention et semble accéder à ce dessein !

La Hollande fait partie de cette aventure. Certes Ahaserus Fromanteel, horloger du XVIIe siècle, inventeur de la « seconde » désormais visible sur ses cadrans et, personnage incontournable de l’odyssée, n’est pas le créateur de la marque, mais les entrepreneurs néerlandais Alfredo Silva et Martijn van Hassel. La marque Fromanteel est née dans leur esprit dès 2008. Ils ont construit cette entreprise l’année suivante en démarrant un processus industriel du plus grand sérieux. Les montres Fromanteel sont ainsi assemblées en Suisse avec des composants de première qualité, utilisant les talents de vrais concepteurs et designers maison. Leur thème devient ainsi un peu : « le luxe à prix abordable » et donc correspond à ce qui nous attire sur ce blog !

Le design contemporain soigné abrite des mécaniques à quartz de qualité sous des cadrans élégants. Le montage est fiable, les matériaux de qualité, notamment « The Amsterdam series » autour de 379 euros : calibre Ronda 6004-D, glace saphir, bracelet cuir et diamètre classique de 42mm. Boutique directement sur le site en anglais : link

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Rédigé par montres bonnes affaires

Publié le 16 Janvier 2013

Caca WatchGood Watch

 

Non, non, messieurs les fabricants, on ne s'énerve pas, car selon la formule consacrée, "toute ressemblance avec un produit existant... etc etc." s'applique ici. Des montres existantes dont les noms ont été changés ont été utilisées là à seule fin de réaliser une démonstration !

 

> A gauche : Caca Watch, vendue par une marque sino-germanique environ 300 euros (elle coûte en réalité depuis le mouvement faux tourbillon à 10 euros jusqu'au bracelet à 3 euros, environ 30 euros à fabriquer et à livrer).

 

> A droite : Good Watch (très good d'ailleurs, c'est un vrai tourbillon !), véritable "Swiss Made", vendue environ 90.000 euros... (elle coûte en réalité depuis le mouvement à 500 euros jusqu'au bracelet à 250 euros, environ 3000 euros (sans compter le travail manuel de l'horloger très bien payé, la recherche et développement, la publicité et les stock options du CEO... environ 90.000 euros à fabriquer et à livrer).

 

Bien entendu, j'ai fait quelques raccourcis et ni vous, ni moi ne devrions vouloir acheter la première ou pouvoir nous offrir la seconde.

Il n'est évidemment pas ici l'objet de vouloir dénigrer l'intérêt, ni la technicité d'un tourbillon. Nous avons affaire à une évolution du mouvement mécanique extrêmement sophistiqué et les acheteurs sont présents (même si ce modèle est fabriqué à seulement 100 exemplaires !).

 

Le premier modèle (Caca Watch, pour ceux qui ont oublié) est fabriqué quand à lui à quelques milliers d'exemplaires qui vont rapporter 540.000 euros !

 

Alors pourquoi ce billet ?

 

Simplement pour vous donner l'occasion de poster vos commentaires sur les "arnaques" que vous avez rencontré et pour affirmer haut et clair que :

 

> D'une part, les marques ronflantes de piètre qualité sont à fuir comme la peste

> D'autre part que les marques de haut de gamme sont, sont, sont... Aucune chance d'en acquérir une à moins de gagner au loto !

> Et enfin, que finalement, vous devriez trouver sur ce Blog quelques dizaines de marques de milieu de gamme très fiables, belles, solides et fonctionnelles à des prix très abordables.

 

Maintenant, des Caca-Watch, si vous en voulez, je vous en propose des tas ici : Liste noire des fabricants de montres

 

  • Les témoignages que vous trouverez en bas de cet article en cliquant sur "Voir les commentaires" risquent, en raison des mauvaises expériences vécues, d'être parfois un peu excessifs. Ils ne seront pas modifiés et présentés tels que reçus. Ce sont des observations que la liberté d'expression ne peut occulter. 

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Publié le 7 Janvier 2013

Capture M

Lorsque j’ai échangé mes premiers emails avec Sean Wai en mai 2011, je savais déjà que la marque de montres qu’il venait de créer était appelée à un brillant avenir.

moVas pour « mouvements asiatiques » affichait déjà fièrement ses origines. Sean n’éclipsait aucune communication sur ses mécanismes Seagull de la meilleure facture, intégrant des complications, ni le savoir-faire ancestral des artisans taiwanais en ce qui concerne les cadrans…pas plus que la qualité des bracelets fabriqués à Hong Kong depuis des décennies.

Sean Wai, ingénieur issu de l’architecture a travaillé sur le design de bicyclettes réputées avant de mettre ses talents au service de l’horlogerie – ce n’est rien d’autre qu’une réussite qui nous fait tant espérer de la vivacité et la créativité de nos voisins asiatiques.

moVas, montres asiatiques par excellence, pour montrer enfin la volonté de fabriquer en petites séries, de beaux garde-temps, solides et techniquement parfaits, à des prix largement plus abordables qu’en Europe (de 250 à 500 euros)  link  Le site en anglais expédie dans le monde entier depuis Singapour.

De nouvelles séries très intéressantes sont en cours de déploiement et moVas ne cache pas son désir, un jour, de créer ses propres calibres.

 

Vous pouvez lire une version de cet article en anglais ici : moVas (english)

Attention, la première version des modèles GMT est épuisée, mais de nouveaux modèles GMT très beaux apparaissent en mars 2013 ! 

Nouveaux process, nouveaux modèles au début 2014 - Une nouvelle visite sur le site s'impose 01d951f8af2811e3aa26121541b41a6a 6

 

 

 

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Rédigé par montres bonnes affaires

Publié le 7 Janvier 2013

Capture M

When I exchanged emails first with Sean Wai in May 2011, I already knew that the watch brand he had created was called to a bright future.
moVas for "Asian movements" already proudly displayed its origins. Sean eclipsed any communication on its mechanisms Seagull better making, including complications, or know-how Taiwanese artisans regarding the dials ... not more than quality bracelets manufactured in Hong Kong for decades.
Sean Wai engineer from the architecture worked on the design of well-known bicycles before to put his talents at the service of the watch - it is nothing but a success that we expect so much vivacity and creativity of our Asian neighbors.
moVas, Asian watches par excellence, to finally show the desire to manufacture small batches of fine timepieces, strong and technically perfect, at prices much more affordable than in Europe (250 to 500 euros)  link

The site in English ships worldwide from Singapore.
Exciting new series are being deployed and moVas no secret of his desire to one day create their own calibers.

You may be interested to know that last week (end of 2012), the company revealed its new creations : link 

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Publié le 2 Janvier 2013

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Alors que nous parlions abondamment de marques sino-allemandes se limitant à la récupération d’anciennes fabriques ou de noms tombés dans le domaine public, afin de distribuer des garde-temps de qualité médiocre… nous voyons émerger des fabricants essayant de tirer leurs productions vers le haut. Certes Jan Carel Van Speyk était un héros navigateur du XVIIIè siècle, mais Il n’est pas engagé dans la création de cette compagnie, voulue par un groupe d’entrepreneurs hollandais début 2011. Nous pouvions nous attendre à des produits ordinaires, copiant les designs courants et utilisant des calibres chinois ! L’idée d’aller plus loin et de privilégier la qualité nous donne envie de regarder cette marque avec curiosité. Van Speyk en peu de mois, nous propose des pièces vraiment intéressantes, comportant à présent des calibres automatiques Myota (dont on ne peut contester la qualité) montés dans des boîtiers originaux et agréables, protégés par des verres saphir – Le tout pour des prix attractifs (de 220 à 270 euros). La firme ne vend pour l’instant en boutique que sur le territoire des Pays Bas  link , mais un site Internet agréé, basé dans ce pays vous les propose avec envoi vers la France, sans difficulté link

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Rédigé par montres bonnes affaires

Publié le 26 Décembre 2012

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Steinhart, une marque allemande, swiss made est poursuivie depuis longtemps par une réputation de fabrication médiocre et un esprit général favorisant la copie de modèles réputés. Il n’en est rien, surtout quand on considère les récentes créations, en particulier en 2011 (partenariat avec Watchuseek) pour le modèle Proteus – montre vraiment originale et de fabrication irréprochable.

Steinhart se situe dans l’exact créneau de la montre de milieu de gamme (350 a 1500 euros) et utilise des mécanismes ETA réputés. Son siège est en Allemagne à Augsburg où se situe également son site Internet link , mais la fabrication est réalisée par des partenaires de haute qualité dans le Jura Suisse.

Cette marque qui communique peu pour conserver des prix attractifs distribue directement ses créations. Elle est finalement plus ancienne qu’on ne le pense :

Dans les années 1900, Simon Steinhart était déjà le gérant de la société horlogère Schlenker & Kienzle. Le président actuel Günther Steinhart, perpétue l’image d’une marque sérieuse, établie internationalement, notamment aux États Unis sous l’appellation Debaufré.

Si vous parlez anglais, nous vous conseillons de commander votre garde-temps directement en Allemagne plutôt que chez le distributeur en Suisse pour ce pays et la France link , car vous devrez, sinon, supporter les frais de douane.

 

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Rédigé par montres bonnes affaires

Publié le 30 Novembre 2012

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Fabien de Schaetzen Bernard Julémont

 

Dans Les salons de l’exposition Belles Montres à Paris, le 23 novembre 2012

 

Intervenants :

 

JW = Jimmy Watch, interviewer (MBA)

BJ = Bernard Julémont, Fondateur, administrateur délégué de Raidillon

FDS= Fabien de Schaetzen, CEO de Raidillon

...

 

JW- Bonjour Messieurs Julémont et de Schaetzen, merci de vous prêter à cet exercice dans le cours de votre emploi du temps, probablement très chargé, durant ce salon Belles Montres, au Carrousel du Louvre. J’ai préparé quelques questions, nos lecteurs vont sûrement être passionnés par vos réponses.

Alors, cela tombe bien, vous êtes Monsieur Julémont, le créateur de la marque.

Ma première question vous concerne : l’origine de l’idée ? L’idée de créer cette marque, l’idée de l’installer en Belgique, l’idée de monter une boîte pour fabriquer et vendre des montres ?

 

BJ– J’étais déjà dans l’horlogerie et passionné de montres depuis 9 ans avant d’avoir lancé Raidillon, mais l’idée m’est venue quelques années plus tôt lorsque je me suis retrouvé pour la première fois sur le circuit de Spa-Francorchamps. Je trouvais qu’il y avait quelque chose à faire – à cette époque, …on parle de 1996, 1997, je n’avais jamais vu de marque de montres entièrement dédiée au sport automobile. Il y avait bien quelques garde-temps chez certains fabricants orientés sport. Je voulais donc y remédier avec un nom directement porteur, se rapportant à l’automobile et cela avec cette fierté belge nationale du circuit de Spa-Francorchamps, avec des virages mythiques. J’aurais pu prendre un nom plus générique, plus mondial, j’aurais pu l’appeler « chicane, départ, arrivée… ». Mais il avait dans ces noms moins de charme et d’âme. Je l’ai donc appelée directement « Raidillon » par le nom d’un virage… C’était ce nom et pas un autre ! Il y avait quelque chose de directement référencé, reconnaissable, et qui pouvait pour les amateurs de course automobile, être déjà un symbole très très fort.

 

JW– Le nom « Raidillon » sonne bien, c’est un nom qui chante.

 

BJ– Oui, ça ne fait pas particulièrement Belge, c’est un mot de la langue française. On peut aussi penser que c’est Suisse ! C’est juste un beau nom !

 

JW– Deuxième question Monsieur Julémont : Votre notoriété professionnelle, comment la ressentez-vous ?

 

BJ– Alors aujourd’hui, on commence à entendre des gens dire « je connais, j’ai vu de la pub… vous avez sponsorisé un évènement automobile sur circuit, j’ai vu des autocollants sur des voitures, ou j’ai vu un article, un blog, un forum », donc la notoriété n’est plus inexistante, bien que nous soyons encore une sorte de « petit Poucet » on peut donc dire que ça progresse !

 

JW– la question était peut-être trop orientée ? J’aimerais connaître cette notoriété sur le plan professionnel. Comment êtes-vous ressentis par les autres « concepteurs » de montres, vous pouvez m’en parler Monsieur Julémont ?

 

BJ– Il y en a évidemment qui ne nous connaissent pas, nous ne jouons pas vraiment dans la même cour. Ca m’étonnerait par exemple que « bip bip » nous connaisse ! On a énormément d’admiration pour les fabricants classiques de renom. Ils sont des génies de l’horlogerie = nous ne sommes pas horlogers !

 

JW- Et pour ceux qui vous connaissent Monsieur de Schaetzen, vous qui êtes le CEO, êtes vous reconnus, acceptés, est-ce que vous êtes considérés comme des vrais concepteurs de montres ?

 

FDS– On entend très souvent dire chez les gens de la profession qu’ils ont une forme de respect pour notre parcours. Ceci dit, ils savent très bien que ce qu’on fait est extrêmement difficile. A la limite eux ne l’ont pas connu, parce que leur création date de 50, 100 ans, voire plus. Ils s’en rendent compte qu’aujourd’hui : lancer et développer une marque de montres à un certain niveau de qualité de finition, c’est extrêmement difficile. Il faut se mesurer à des géants qui ont des budgets illimités. Ce milieu est quand même très traditionnel ! En fait, il faut vraiment des années. Il faut que la confiance s’installe ! Proportionnellement à notre volume sur le marché, on reçoit sans doute davantage de sympathie qu’un certain nombre d’autres marques… parce que… simplement « chapeau les Belges ! » (rires).

 

JW– Alors la question suivante en me tournant vers vous, Monsieur Julémont, elle est un petit peu liée. On a parlé de la notoriété professionnelle avec votre CEO à l’instant. Quelle considération recevez-vous des passionnés d’horlogerie envers votre marque ?

 

BJ– Je pense qu’il ya une partie de ceux qui nous connaissent qui trouvent l’idée, le concept formidable, parce qu’ils savent que les mouvements qu’on utilise sont des mécanismes universellement reconnus. Ils ne nous le reprochent pas !

Et puis il y a les autres qui vont nous reprocher exactement l’inverse : Ils vont dire « Ah, eh bien ils utilisent les mêmes mouvements que tout le monde, donc c’est de la… bip bip » !

Voilà, c’est un peu aujourd’hui ce qu’on ressent quand on va sur des forums, quand on lit certaines choses à gauche ou a droite. C’est un grand écart ! Tout dépend si on veut regarder ce nouvel objet, cette nouvelle marque pour ce qu’elle apporte de nouveau ou ce qu’elle n’apporte pas de nouveau !

 

JW– Et vous pensez que les passionnés vont modifier leur approche concernant la conception de vos produits par rapport aux autres ; ou bien est-ce que vous allez devoir défendre votre positionnement continuellement pour faire comprendre que même si vous utilisez des calibres externes, vous faîtes de la conception originale ?

 

FDS– J’ai envie de les classer en deux catégories. Il y a les passionnés puristes qui sont des dingues du dernier pont, de la dernière vis, du nouveau tourbillon etc. et qui s’intéressent qu’à de vraies manufactures – ce n’est pas notre positionnement et donc on se rencontrera jamais !

Et puis il y a les « amoureux » - des passionnés aussi, mais des « amoureux… qui voient au-delà de ce purisme absolu. Qui aiment le bel objet, qui aiment la montre plutôt que la technique et qui s’en fichent un peu de savoir que… finalement, c’est le même mouvement qu’IWC ou Tissot, donc « je m’en fiche, moi j’aime ! » Mais surtout, je pense que ce qu’ils apprécient par-dessus tout c’est l’honnêteté de Raidillon = Ce qu’offre Raidillon aujourd’hui comme produit… D’abord, on dit absolument tout de notre montre. On donne la vraie histoire de la montre, on ne triche pas. On dit pas que c’est un mouvement Raidillon, non, on dit que c’est un Valjoux 7750, point barre et, le rapport qualité/prix pour une montre en série limitée à 55 pièces - ce qui est quand même assez exceptionnel sur le marché - est tout à fait correct… et avec 5 ans de garantie, c’est là qu’on se retrouve !

 

JW– C’est en fait là ce qu’on appelle : l’honnêteté de l’approche

 

FDS– Voilà, exactement !

 

BJ– Il n’empêche que nous avons parmi nos clients, des gens des deux catégories.

Donc, des gens qui étaient sceptiques à un moment donné, viennent quand même un jour se faire plaisir, mais c’est vrai que ça ne représente pas la moitié de nos consommateurs ! D’ailleurs, ce qui est intéressant, c’est que nous avons beaucoup de consommateurs qui achètent leur première belle montre.

 

JW– En réfléchissant à l’originalité d’être installé en Belgique, quand on connaît les montres Suisses, l’horlogerie Allemande, on se demande si ce pays recèle encore des surprises ?

 

FDS– Oui, on est six, dont un constructeur qui est présent sur le Salon et qui est exceptionnel : Ressence, c’est vraiment quelque chose de très particulier. Il y a Van Esser. un néerlandophone, qui est bijoutier à la base mais qui a « sa » montre. Elle se vend pas mal dans le limbourg belge et hollandais. Vous avez évidemment le plus grand en volume, Ice Watch qui est Belge comme vous le savez : ça fait quatre !

Il y a nos amis Lebeau Courally une marque qui a deux ou trois cent ans, qui a la base est une marque de fusils de chasse Liegoise très célèbre et qui après avoir été racheté par un néerlandophone, a lancé il y a maintenant deux ans, quelques beaux modèles de montres.

 

BJ– Et puis il y a Rodania, qui historiquement était Suisse, mais qui s’est installé en Belgique il y a 50 ans. C’est une réussite phénoménale. Je crois qu’ils ont 800 points de vente en Belgique, 600 en France… ou le contraire ! Ils étaient plutôt positionnés bas de gamme et ils sont en train de monter un peu dans le moyen avec des mouvements automatiques. C’est en tout cas en Belgique un acteur important !

 

JW– Je pense que toutes ces précisions vont vraiment intéresser les lecteurs du Blog. Passons maintenant à la question suivante : Le développement prévu dans le milieu de l’horlogerie. Je suppose que vous avez envie de continuer, de vous développer, de vous étendre, d’innover ?

 

BJ– Alors il est prévu… mais ce n’est pas encore signé, qu’on rachète « bip bip » l’année prochaine.

 

JW– Oui, ça j’avais compris ! (rires)

 

FDS– Oui, vous savez quel est le problème ? : Ils veulent qu’on paye en francs suisses, et nous on a que des euros ! (rires)

 

BJ– Pour rester sérieux, il faut dire que nous cherchons toujours à évoluer, surtout sur le style, puisqu’on ne le peut par le mouvement. Mais… on est en train de réfléchir à des solutions pour ajouter des petites complications. On est en discussion avec des partenaires qui peuvent nous ajouter l’une ou l’autre de ces complications. Tout ça prend énormément de temps. Par exemple, on a mis 3 ans pour avoir notre rattrapante, donc ça mettra encore un petit peu de temps pour avoir d’autres fonctions, mais il n’est pas impossible que d’ici 2 ou 3 ans, on ai une dizaine de montres compliquées dans la gamme.

Restons raisonnables, on aura peut-être pas des tourbillons !... Tout le monde le fait, pourquoi nous ? (rires) Mais pourquoi pas vraiment innover !

 

FDS– La même question dans un an aura une réponse vraiment très différente, parce que le marché du mouvement bouge énormément et va beaucoup bouger dans les mois qui viennent. Donc d’ici 12 mois on aura de la matière, on pourra donner d’autres réponses !

 

JW– Alors une question un peu bateau, vous n’êtes pas obligés de répondre, mais je pense que c’est important : Les gens qui travaillent chez vous ont une formation d’horloger, j’imagine. Est-ce que c’est une formation maison…Belge locale ou est-ce que vous avez des gens qui se sont formés dans (par exemple) des centres Suisses, ou des écoles d’horlogerie, peut être illustres, ailleurs en Europe ?

Les horlogers qui travaillent chez vous, Monsieur de Schaetzen, quelle est leur formation ?

 

FDS– En Belgique, on a deux écoles d’horlogerie. En fait on a tout en double, voire en quadruple ! D’abord il y a tout en français et en flamand, et il ya toujours tout en public et en privé ! En matière d’horlogerie, il y a une école dans le Nord et une dans le Sud. Nos horlogers sont formés à l’école horlogère de Namur. Ce n’est pas La Chaux de Fonds, mais elle est reconnue ! Et alors, on travaille aussi beaucoup avec des partenaires qui sont avec nous depuis le premier jour, horlogers de génération en génération qui nous apportent ce coté qui n’existe pas en Belgique : Comme vous le savez on fait du bon chocolat, des bonnes frites (rires), mais on ne fait pas de montres à la base. Je veux dire que nous n’avons cette grande culture horlogère comme dans le Jura Français et évidemment en Suisse et en Allemagne.

On travaille donc aussi avec des partenaires pointus.

 

JW– Avez-vous Mr Julémont, un projet de calibre Maison ?

 

BJ- Non, pas de calibre Maison, mais ajouter des complications intéressantes sur des mouvements existants, oui ! Et c’est possible de le faire avec des partenaires, des « fournituristes », des ateliers spécialisés et pourquoi pas, la conjonction de petites complications. On pourrait par exemple imaginer une heure sautante, pourquoi pas un régulateur, une réserve de marche ! Peut être toutes ensemble et même un jour une « première mondiale » !

 

JW– C’est donc l’honnêteté qui est votre maître mot ? Rien faire qui ne soit techniquement et humainement possible !

 

FDS– Oui !

 

JW– Donc, peut-être la dernière question qui me semble importante : Est-ce que sur le plan tarifaire vous pensez que vous êtes gelé aujourd’hui ?

 

FDS– C’est une bonne question, C’est assez difficile de définir l’élasticité du prix d’une montre. La seule chose que je peux vous dire, c’est que les coûts de production augmentent de façon très significative et pas très rationnelle. Voilà, mais c’est comme ça ! Et évidemment c’est à un moment donné difficile de ne pas le répercuter sur le prix de vente. Ce n’est pas notre objectif, mais il faut que tout soit équilibré et que nous puissions continuer à investir dans des projets, du marketing, de la communication, une présence dans des Salons comme celui-ci coûte des fortunes au mètre carré !

 

JW– Messieurs, je vous remercie pour votre temps. Nous avons fait un peu connaissance avec votre très belle marque : Raidillon. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter d’être reconnu à votre juste valeur dans ce domaine si particulier du « sport chic » à prix raisonnable.

 

BJ– C’est en effet une très grande satisfaction pour nous d’entendre les passants s’arrêter devant notre boutique et dire « Qu’est-ce que c’est beau ! »

 

JW– Je confirme, ces montres sont magnifiques ! Merci à vous et bon retour en Belgique !

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Publié le 28 Novembre 2012

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Quand sport, technique et horlogerie se rejoignent, que peut-on espérer découvrir ? Des montres calculatrices, des montres qui vous donnent votre rythme cardiaque… ? Quelque chose de vraiment utile dans la pratique d’un sport ? Poolmate l’a fait ! Cette performance est due à un triathlète/ingénieur, Jim IRLAM qui en 2007 a mis au point son premier accéléromètre dédié à la natation et pouvant être intégré dans un boîtier de montre. Quelques années plus tard, la société Speedo s’est intéressée à cette technologie et a intégré dans ses propres productions une version simplifiée du brevet.

Les époux IRLAM, en créant la société Swimovate ont cependant développé la montre Poolmate en deux versions. Elles comptent les mouvements du nageur et déterminent un ensemble de calculs allant de la distance parcourue aux calories dépensées. Ces montres fonctionnent pour tous les types de nages.

Évidement, pour améliorer ses propres performances (ou jusqu’à trois nageurs différents), les calculs peuvent être récupérés sur un ordinateur grâce à un lecteur dédié et fourni. 1000 sessions sont enregistrées dans ce bijou de technologie pourtant à la portée de vos bourses (de l’ordre de 100 euros) !

Ces objets à la fabrication soignée, au look sportif et fonctionnel sont les moins chers d’un marché où quatre marques proposent des montres techniques dédiées à la natation. link  Boutique sur le site.

 

Poolmate HR 

Depuis le printemps 2013, un nouveau modèle à valeur ajoutée vient grandir la gamme des montres Poolmate. Ce sont les amateurs d’horlogerie de qualité qui seront heureux. En plus des fonctions supplémentaires pour les nageurs (mise à jour du firmware, batterie rechargeable) et les sportifs (fonction cardio), le modèle HR possède un verre saphir et cadran céramique. Pour 199 euros, une possibilité d’allier le plaisir d’une belle montre moderne (diamètre 49mm) et d’un instrument fiable et de qualité.

  

 

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Rédigé par montres bonnes affaires

Publié le 25 Novembre 2012

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Alors que cette magnifique exposition s’achève, les images s’entrechoquent dans mon esprit et y laissent trainer une vision des plus beaux garde-temps du moment.

Comment pourrais-je regretter ma passion pour l’horlogerie alors que j’ai eu ce privilège de découvrir des splendeurs et des prouesses techniques. Bien sûr la plupart d’entre-elles sont inabordables pour la majorité d’entre-vous qui découvrez le « concept » du milieu de gamme, mais quelques constructeurs vous ont entendu et ont présenté de magnifiques modèles très abordables, comme par exemple Louis Erard ou Oris !  Quel plaisir que ce long entretien avec Damien KOCH, distributeur de Glycine en France, cet interview de Messieurs JULEMONT et DE SCHAETZEN de Raidillon, splendide marque Belge, (Entretien avec Raidillon au Salon Belles Montres ).

Cette occasion de pénétrer au cœur du dernier squelette Altiplano de Piaget, l’auscultant avec délectation grâce à la loupe de son chef horloger. Que dire de cette rencontre avec Monsieur Konstantin CHAYKIN, le maître horloger de la seule manufacture Russe (photos) ou de la franche et cordiale discussion avec Monsieur LEIBUNDGUT, Président de cette fabuleuse manufacture Française : Pequignet, homme simple et passionné, créateur d’une révolution horlogère qui fera date. Que dire ? Rien, je ne pourrai rien dire… si ce n’est vous laisser observer les étoiles qui brillent dans mes yeux !  

 

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Publié le 20 Novembre 2012

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Depuis 50 ans, un petit village du Jura suisse aime les fleurs. Mesdames, pour une fois que MBA vous met à l’honneur, vous aimerez aussi : Voici André MOUCHE !

De jolies petites montres sur une base acier avec alliage non allergique sont plaquées or ou palladium et reçoivent de charmants décors floraux à la main. Le montage et la laque sont assurés directement dans les ateliers de Fahy, tout près de la frontière française. André et Gracia Mouche ont créé cette entreprise membre de la fédération de l’horlogerie suisse FH en 1961 et après le décès du fondateur, Didier Peter en est devenu le directeur en 1993. link    

Le siège et les détaillants assurent le service après vente, mais la fiabilité reste un point d’honneur grâce aux excellents calibres Ronda 751, 762 et 1032 atteignant pour les piles, jusqu’à 8 ans d’autonomie. Les prix varient de 100 à 300 euros, la garantie est de 2 ans. Voilà du Swiss Made pur extrait de fleur !

Sur certains modèles mesdames, vous retrouverez de splendides cristaux de Swarovski et des fermoirs artistiquement décorés. L’entreprise peu connue en France a tout de même distribué 30 000 montres en 2011, dont 20% en Asie.

Deux magasins à Paris* et une distribution internet internationale sur Amazon ici : André Mouche.

 

* L&K, Boulevard Haussmann et René Coudari, rue de la Chaussée d’Antin.

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Rédigé par montres bonnes affaires