Laurent Fries et Yannis Panigas, installés à Sion en Valais suisse, ne sont pas des néophytes. Cumulant à eux deux une riche expérience horlogère de plus de 40 années, ils démontrent avec la création de leur marque LONIS (contraction de leurs prénoms), que la Suisse n’a pas encore dit son dernier mot !
Quelques marques ces dernières années, on tenté de démontrer qu’on peut faire aussi bien que les horlogers helvétiques historiques, tout en maintenant des prix harmonieux, sans concessions sur la qualité. Certains l’on entreprit, sans toutefois demeurer en mesure de se conformer au standard « Swiss Made ». LONIS entre ainsi de plein pied dans la pure tradition des garde-temps d’excellence, sans s’abandonner à un hasard technique qui vouerait l’expérience à une improbable réussite.
Sion, en Valais suisse, siège de Lonis watches
Les produits, tous à mécanisme automatique, ne sacrifient en rien à la tradition du bel ouvrage. D’entrée, ces montres sont ancrées dans un classicisme reconnu, sans fermer la porte à l’inventivité et au modernisme. Laurent et Yannis attachent une grande importance aux proportions et au confort. Les méthodes de réalisation s’appuient sur des processus recherchant la fiabilité et la précision. Il faut du temps pour concevoir et réaliser ces garde-temps : Ils ne lésineront pas sur les moyens pour parvenir à rendre disponibles – pour les clients attachés à ces principes – des montres parfaites, mais accessibles.
Toutes en acier 316L, ces montres pour hommes présentent un diamètre moyen de 41mm et des bracelets acier. Etanches à 100 M, avec des glaces saphir traitées antireflets, elles possèdent pour la Série « Challenger », un fond vissé et gravé et un revêtement Superluminova des aiguilles et indexes. Les moteurs ultra précis sont des Sellita SW 200 élaborés.
Lonis Challenger à cadran fond noir
Les montres ne sont vendues qu’à travers le Site Internet de la Maison LONIShttps://www.loniswatches.com/ et expédiées gratuitement vers la plupart des destinations. Les prix entre 740 et 755 € sont des tarifs hors taxes, ce qui vous permet en envisageant les frais de Douane d’environ 20%, d’acquérir celles-ci à un prix avoisinant les 900 euros. Un tarif extrêmement compétitif pour des produits d’une telle qualité, garantis deux années. Quelques modèles de 35 mm de diamètre pour ces dames, avec les mêmes caractéristiques seront disponibles en 2020. Ils possèderont des mécanismes automatiques ETA 2671, aux prix de 600 € HT. Tous les modèles bénéficient d’une grande aiguille des secondes et d’un dateur.
Les collections comprennent les gammes Gentleman, Challenger, 1950, Libertine et Libertine bicolore ainsi que Libertine nacrée. Les premiers modèles seront disponibles en juillet prochain. Pensez à les précommander !
Séries Gentleman à cadran fond bleu et Libertine nacrée
Quand on parle d’horlogerie dans nos contrées, notre regard se porte naturellement vers la Suisse avec probablement une œillade vers l’Allemagne et brièvement vers le reste du Continent Européen… Depuis une décennie viennent aussi à nos oreilles le "réveil français", ainsi qu’une moue nonchalante au sujet de la profusion chinoise. Les montres japonaises assurent la stable notion de « qualité/prix » à laquelle ils nous ont habitués depuis qu’ils produisent des objets manufacturés. Nous en savons peu sur d’autres réalisations qui intéressent plutôt les passionnés, comme les produits originaires de l’ancien bloc soviétique ; mais la lucarne s’entrouvre parfois sur les réalisations des nouveaux pays de l’Est, sur celles de nos turbulents voisins britanniques, des fiers américains qui ont tant contribués à l’industrialisation du processus horloger ; sans oublier les timides entreprises de l’Amérique du Sud ou du Canada. Nous pourrions évoquer le sursaut du Continent Indien qui prend de plus en plus d’importance dans l’élaboration de marchandises technologiques. Quand à parler de royaumes éloignés… il viendrait peu à l’idée d’un fier porteur de garde temps, d’imaginer que peut-être en Océanie, on sait aussi à quoi ressemble une montre-bracelet !
Le Continent Austral, grande Ile d'Australie
L’Australie est historiquement considérée comme un pays d’assembleurs Ils ne se sont jamais hasardés à produire des composants, mais leur culture horlogère leur vient de nombreuses parentés avec les pionniers, fondateurs de civilisations entreprenantes. Bien que naturellement plus proches de l’Asie où ils auraient pu puiser leur inspiration et leurs ressources, ils ont préféré se tourner vers des valeurs sûres, ce qui fait que le plus souvent, nous trouvons dans les montres Australiennes, des mécanismes suisses et japonais.
QUATTROCHI, Australien Swiss Made
Y a-t-il seulement une marque connue dans la grande ile des kangourous et des kiwis ?... de celles que l’on porterait en surfant sur les vagues de l’océan Indien ? Et bien oui ! La plongée et les sports aquatiques sont de ceux qui inspirent les créateurs australiens. Nous avons déjà parlé ici de certaines réalisations comme BAUSELE ou ERROYL. Mais la grande ile a produit bien d’autres marques, qu’elles soient plutôt de Mode comme CHRISTAN PAUL ou BILLABONG. De sport comme KREMKE qui a longtemps collaboré avec les Allemands ou COIN WATCHES qui pousse l’originalité à construire ses montres sur la base de pièces de monnaie.
Les assembleurs Australiens nous étonnent sans difficulté, même lorsqu’ils poussent l’élégance à proposer du Swiss Made, comme QUATROCCHI.
REBELDE - Nicholas Hacko
Quelques marques historiques démarrées dans les années 30 ou dans les années 70 perdurent, même si certaines semblent végéter, mais on compte encore LOYAL WATCH, la plus ancienne (1934) et CLASSIQUE WATCHES (1967), ADINA, (1971) JAG 1972 (de l’année indiquée) ainsi que BUNDA qui est plus connue pour la joaillerie, mais qui accessoirement produit encore des montres.
Quelles marques pouvons-nous encore citer ? PANZERA, une des plus récentes, ou la très belle marque MELBOURNE WATCH qui n’a rien à envier au Milieu de Gamme suisse ?
Mais encore REBELDE (Nicholas Hacko), UNCLE JACK, JDRT... et HAIGH & HASTINGS qui rivalise avec les meilleures productions modernes du moment !
Non, l’Australie n’est pas un petit joueur, c’est une Province avec laquelle nous devons compter et qui a bien des choses à nous montrer !
Avant de laisser ici mon point de vue, j’aimerais expliquer que depuis le début du Blog MBA (il y a déjà presque 9 ans), j’ai subi bien des pressions. Il est toujours dérangeant de dévoiler des vérités ou même tout simplement – parfois – des petits « arrangements entre amis ».
Il est évidemment compréhensible que la plupart des gens puissent considérer qu’un travail mérite salaire. Certains créateurs de Blogs sur Internet se laissent bercer par la possibilité de gagner quelque notoriété ou fortune… en récompense de leur labeur. Ce n’est pas critiquable en soi !
Ma politique de ne tirer aucun profit de cette activité n’est pas non plus motivée par une recherche quelconque de seule reconnaissance. Le Blog devrait demeurer un simple partage. Ce qui est plus dérangeant vient de cette « Nomenclature Internet » qui vous propose dans une recherche des Blogs d’horlogerie, tous les chroniqueurs et découvreurs du Monde Horloger, associant ainsi aux Blog purs (dont la définition du Dictionnaire Larousse dit : « Site Web sur lequel un internaute tient une chronique personnelle ou consacrée à un sujet particulier »), pratiquement tous les Sites institutionnalisés. En parlant d’horlogerie, ils établissent des partenariats financiers avec des marques, des distributeurs ou d’autres chroniqueurs, l’objectif perdant quand même son essence dans une activité mercantile.
Ainsi, lorsque vous recherchez un Blog d’horlogerie sur Internet, vous tombez sur tous ceux qui en parlent, passionnés, chroniqueurs… ou « entreprises de profit » et vous ne serez absolument pas en état de mesurer le taux d’honnêteté du propos, de véritable liberté de ton ou d’indépendance intellectuelle.
Ce n’est pas de la faute de ceux qui « en gagnant un peu d’argent » peuvent partager leur passion pour cet art majeur. C’est bien celle de la fameuse « nomenclature ! ».
De fait, j’ai toujours analysé le positionnement de MBA créé en 2010, par rapport à tous les « Sites-Blogs » existants… qui plaçaient en France le présent Blog, à peu près en 5ème position. Position analysée en regard de la fréquentation et du nombre d’abonnés, donc tout à fait transparente. Aujourd'hui, les sept ou huit autres Blogs de Montres les mieux référencés ont démarré leur activité au plus tôt en 2011 et ceux antérieurs à MBA ont disparu. J'espère que le principe du Blog indépendant perdurera cependant !
Vous serez finalement les seuls juges des organes qui pourraient littéralement être considérés comme « Blog ». Soyez en sûrs, il y en a très peu !
MBA certes défend cet état et finalement adhère à un concept qui rend par définition le Blog éphémère… ou même fluctuant dans sa régularité de publication. Ce travail personnel, même s’il cherche à rester un engagement sérieux, n’est pas destiné à demeurer éternel. En ce qui me concerne, il a représenté une moyenne de 5 heures de travail journalier. Je ne vais pas m’en plaindre, je l’ai choisi !
Je voudrais juste regretter le peu de considération des structures plus présentes et plus productives ! Curieusement j’ai pu établir des relations d’extrême confiance et de respect avec les fabricants et les journalistes, alors que les « chroniqueurs » dans leur grande majorité ainsi que les « forumeurs » ignoraient copieusement le Blog MBA.
Mais ! Je me suis engagé pour défendre un point de vue avec des règles qui n’ont jamais varié, donc je n’ai pas à m’inquiéter de cet état, il est relativement « naturel ».
Ce sont les lecteurs qui, de la même façon que j’ai dénoncé bien des « abus professionnels », pourront trouver dans mes propos, un écho profitable. De ce côté, la réalisation est flagrante quand je relis les « milliers » de témoignages des lecteurs de MBA. Alors tout est bien, nous avons rempli notre contrat !
Sachez seulement qu’il y a bien des choses que je n’ai pas dévoilées par déontologie ou simplement par respect ! Dont par exemple le manque de pertinence ou l’accumulation de fautes d’orthographe ou de syntaxes de publications horlogères établies, disponibles chez nos marchands de journaux. Je l’ai signalé en son temps sans ne jamais recevoir aucune réponse. Le respect est quand même dû à tous les niveaux !
Il arrivera un jour, sans doute prochain, où je ne pourrai plus assumer ces chroniques, mais ce ne sera pas par désillusion, ou par rancœur – Je laisse chacun à son auto introspection ! Ne m’en voulez pas, je laisserai cependant à votre disposition cette prestation dans laquelle vous avez été tellement nombreux à collaborer. Ce Blog restera le vôtre, personne ne vous ne le volera !
En novembre dernier, j’ai été contacté par une journaliste du mensuel Le Particulier Pratique, qui fait partie de la batterie de journaux spécialisés publiés par Le Figaro.
Ce mensuel très apprécié propose chaque mois depuis des années, des informations pratiques sur tous les sujets et des dossiers fournis sur certains produits ou services spécifiques.
L’un des sujets (10 pages) du numéro du mois de décembre 2018 (le N°451) qui vient de paraître, avait pour ambition de guider les acheteurs de Noël vers les meilleures affaires de garde-temps ; un objectif que nous partageons objectivement !
MBA a donc avec échangé ses ressources et ses expériences avec plaisir. D’autres acteurs du domaine de l’horlogerie ont également contribué à ce dossier et nous encourageons les lecteurs de MBA de s’en procurer un exemplaire. Vous pouvez le commander en format papier ou électronique en ouvrant ce lien :
Avec une expérience de boutique en ligne remontant à 28 ans, les fondateurs d’Ocarat ont mis à la disposition du public, leur espace de vente à distance dès 2010. Philippe Boiché s’est entouré de collaborateurs de premier ordre pour proposer bien sûr des garde-temps, mais aussi des bijoux. Plus de 30.000 articles sont disponibles dans des conditions qui font honneur aux efforts de nos horlogers de France.
La vente par Internet est un défi journalier. Ocarat a mis un point d’honneur à organiser sa propre structure informatique de suivi du stock et des ventes. Les pages permettant l’accès aux articles sont continuellement actualisées, rendant l’expérience d’achat extrêmement fluide et fiable. L’esprit commerçant n’est ainsi pas un vain mot chez Ocarat ; des remises très régulières sur la plupart des articles, des réductions et cadeaux de bienvenue accompagnent la livraison de vos « précieux ». Ainsi, pour tous les articles commandés, sont proposés dans le parcours d’achat, des cadeaux de qualité à seulement un euro, ainsi que des points de fidélité conséquents qui permettent de rapidement cumuler des déductions pour vos emplettes suivantes. Les professionnels français qui ont souvent des efforts à montrer sur la façon de considérer leur clientèle, trouvent ici un exemple à suivre.
Ocarat (https://ocarat.com/ ), Site sécurisé, propose une palette de plus de 160 marques en horlogerie – Pas de Rolex, d’Omega, de Zenith ou de Breitling, mais de bonnes montres de milieu de gamme ou de luxe abordable comme on les aime sur MBA, avec pour force de ne pas négliger ces nouvelles enseignes appréciées par nos lecteurs, comme Beaubleu, William L 1985 ou Spinnaker dont nous avons récemment parlé.
Evidemment, notre sélection toujours sévère a pris en compte les aptitudes et les compétences listées dans notre série de critères exposés ici : http://montres-bonnes-affaires.over-blog.com/2015/11/classement-de-la-meilleure-boutique-2015.html. Ocarat a su ainsi montrer une très belle pertinence, une qualification et un savoir-faire qui nous ont impressionnés. C’est pourquoi nous déclarons Ocarat, boutique Internet de l’année 2018 avec une note de 17,7 sur 20.
Les choix sont facilités par des pages claires et complètes, rien d’important ne manque aux caractéristiques présentées sur chaque article. Nous plaçons une mention spéciale à la description détaillée de chaque montre, qui nous donne ainsi l’impression d’écouter un vendeur concerné maîtrisant bien ses produits.
S’il est difficile de découvrir des prix moins disant, la boutique internet s’aligne sur ceux que vous pourriez trouver moins cher ailleurs. Le contact client est poussé grâce à des échanges facilités par email ou par téléphone et leur accueil toujours souriant est disponible pour analyser toutes les solutions à d’éventuels problèmes ou aménagements souhaités. Facilités de choix par critères simplifiés, remboursé jusqu’à 30 jours d’essai, conditions de paiement incluant des crédits maison avec peu de frais et livraison offerte ajoutent à la batterie de conditions exceptionnelles proposées par Ocarat, dont la mise à la taille de bracelets acier.
Vous pourriez avoir envie de soupeser vos futurs achats, d’en découvrir les reflets réels ou de venir en prendre livraison vous même, qu’à cela ne tienne, un bel Établissement physique est accessible pour les parisiens. Rendez-vous dans la boutique Ochrono, 3 rue Perrault dans le 1er arrondissement à deux pas de la Seine des rues de Rivoli ou Saint Honoré, juste derrière le Musée du Louvre.
Le 1er jour de sa diffusion, cet article a été lu par environ 6000 personnes.
Les grands horlogers sont souvent des techniciens hors pair, des inventeurs audacieux et nombre d’entre eux ont été des pionniers. La passion pour le temps qui les anime révèle leur esprit d’ingénieur dans une enveloppe de virtuose, mais face à ce talent proprement technique mâtiné de maîtrise et d’habileté, on s’attarde moins souvent sur leur esprit de fantaisie, d’imagination qui les relie au Monde des Poètes. Ce ne sont pas des rêveurs, bien qu’imaginatifs, mais peut-être des Ménestrels du mouvement, certes des Artistes et plus encore des philosophes du rythme – celui qui englobe la continuelle variation du Monde.
Thierry Gibernon, Maître horloger, dans son atelier
Thierry Gibernon, avant de parler de son travail personnel, est l’un de ceux qui s’attarde sur le métier, sur sa raison d’être, sa nécessité et sur sa relation avec le mouvement du temps. S’il n’avait pas plongé tous ses moments au cœur des horloges, sans doute aurait-il été écrivain philosophe, tant l’heure qui tourne a d’importance et de raison. Il répare, peaufine et embellit les objets qu’on lui confie. La seconde est son obsession, bien qu’il constate volontiers que nous sommes encore dans une époque liée à la minute. Mais il garantira que les cadrans qu’il a eus entre les mains resteront fidèles à l’instant et à la période. On vient de loin pour lui confier carillons, chronomètres, horloges, comtoises, coucous, pendules, régulateurs… et réveille-matins ! Il est à l’occasion requit pour plonger dans des réalisations anciennes et en extraire la quintessence, comme son récent ouvrage de restauration du Marégraphe de Marseille, conçu au XIXème siècle et muet depuis 2016, n’ayant reçu aucun entretien depuis près de vingt ans. Cet ingénieux appareil mesurant le niveau zéro de la Mer… est donc précieux pour dessiner les Cartes de France. Le Marégraphe fort de plus de 10.000 pièces d’acier, de laiton et de bronze parle à nouveau et nous apprend ainsi que le niveau de la mer a augmenté de 16 cm en 100 ans !
Sa création : l'ante-tempus
Thierry Gibernon est Meilleur Ouvrier de France, rare distinction qui dévoile les plus appliqués de ces Artisans passionnés de leur métier. Son Entreprise, Le Garde-temps à Gardanne près d’Aix-en-Provence est inscrite au registre des Entreprises du Patrimoine Vivant. https://www.le-garde-temps.fr/
A ce titre, il est en mesure avec son équipe, d’entretenir toutes vos montres et vos horloges quelque soit leur ancienneté et leur degré de complication.
En le rencontrant, j’ai découvert un lieu intime chargé d’établis parsemés d’outils spécialisés, j’ai vu des machines, parfois rares et anciennes capables de sublimer les caprices des horlogers-concepteurs de toutes les époques. J’ai aperçu certains ouvrages conçus par le Maître et pénétré la profondeur de sa philosophie.
« Ce n’est pas l’heure qui se donne, mais le temps ! »
Il entrevoit ainsi notamment dans son horloge aquae feminae, un monde de transparence et de poésie dans lequel se mêle le mouvement, le temps et l’homme – véritable œuvre d’art et de minutie.
l'horloge aquae feminae
Cependant, Thierry Gibernon ne s’arrête pas aux horloges qui ne s’arrêtent jamais, il aime aussi, pour notre plus grand plaisir, ces objets personnels que l’on porte à nos poignets, les garde-temps ! Il en conçoit avec le même esprit, illustrant cette perception faite d’espace et de temps. De ce temps donné, il s’emploie à tant les sublimer, que cette édition limitée (à 25 pièces) se situe en dehors de nos habitudes. Thierry est à lui tout seul une sorte de Manufacture. Il invente tout et réinvente aussi le genre et le principe. Le mécanisme totalement original est travaillé dans les moindres détails sur un concept trigonométrique… où le temps semble (mais seulement semble) tourner à l’envers ; car le Monde ainsi tourne naturellement à contrario des aiguilles d’une montre classique. Et c’est justement là que le Maître horloger, nous invite à la réflexion qu’il a savamment insérée dans ses garde-temps ante-tempus.
Le garde-temps ante-tempus et son écrin
Il fera appel aux meilleurs ateliers français pour tous les composants qu’il ne peut produire lui-même, nous offrant même le luxe original d’un bracelet haute couture française, fait des plus beaux cuirs et à double rangs bordés, qui apportent un confort inégalé.
Chaque détail, fut-il infime est imaginé à la pointe dans chaque domaine. Les verres saphir, les superpositions de cadrans dans une grande transparence sont l’œuvre du véritable Ouvrier d’excellence qu’il est. Même les gravures sont inédites.
Un résultat d’exception jusqu’à l’écrin innovant avec, pour les diverses variantes de l’ante-tempus, des matériaux extrêmes, alliant l’or, le titane, le saphir et même la poudre d’or pour les indexes.
La France n’a pas à rougir de ses exceptionnelles compétences en matière d’horlogerie et sans doute les meilleurs d’entre les horlogers Suisses sont ils en mesure de réellement saluer l’étonnant travail de Thierry Gibernon.
Le Maître horloger
Ce sera une autre histoire, mais il nous promet pour bientôt d’autres créations, sans doute plus abordables, mais non moins audacieuses et parfaitement intemporelles. Définies, accomplies et en un mot parfaites.
Nouvelle Spinnaker Tesei - Swiss Made - Module Sellita mécanique
Spinnaker, établi en Grande Bretagne lance ce mois ci un magnifique modèle sur lequel, il était impossible de faire l’impasse. Il s’agit en réalité d’une nouvelle série boîtier bronze, nommée selon l’ingénieur naval Italien Taseo Tesei. Elle est assemblée à la main et bénéficie du label Swiss Made, avec des prestations dignes des meilleurs produits étanches à 300 m. Ces variantes contiennent un calibre Sellita et une lunette céramique. Depuis le 25 octobre, ce très beau modèle à valve hélium est disponible en quatre variantes pour 535 euros.
Spinnaker est ainsi influencé par le monde du Yachting et propose depuis plusieurs années des montres typées appréciées par les amateurs… qui attendent d’une marque les conditions générales de qualité d’un bon horloger : Des aciers fins, des verres saphir, des bracelets de bonne facture, un assemblage précis et surtout des calibres Quartz et mécanismes automatiques réputés (notamment de chez Seiko).
La marque est distribuée dans le monde entier et commence à être connue chez nous pour son rapport Qualité/Prix de haut niveau.
Les montres standard varient entre 150 et 260 euros, ce qui présente une alternative excellente aux produits de même nature généralement bien plus chers.
Ces garde-temps parfaitement assemblés et bien finis ont l’avantage supplémentaire d’être visuellement très attractifs, avec généralement un petit côté « vintage » qui est définitivement dans l’air du temps. Les lunettes fréquentes sur les différents modèles sont en acrylique – alternative judicieuse et à toute épreuve.
Les Britanniques nous habituent de plus en plus à des productions sur lesquelles nous devons compter et sans doute dont nous devons profiter, avant que le Brexit ne modifie considérablement la qualité des échanges.
La Compagnie Code41 avec une longue histoire de conception de garde-temps, est installée à Lausanne.
Avant d’arborer ce nom qui fait référence tout à la fois au code pays de la Suisse et à une anomalie informatique reprise dans le nom de ses modèles ; ses concepteurs ont activement participé à la création visuelle de plusieurs marques authentiquement Swiss Made.
Note : Nous avons essayé la montre Anomaly-01 de Code41 en Octobre 2019, vous trouverez notre revue sur ce lien ici : Code41 Anomaly-01 et X41.
Code41 se dit alors horrifiée par les marges pratiquées dans le luxe horloger et se prend à imaginer un concept qui se voudrait révolutionnaire : Faire aussi bien, beaucoup moins cher !
Les marges annoncées par les acteurs du luxe et qui ont été largement expliquées dans différents articles sur MBA, sont le résultat d’un ensemble de causes, cependant ramenées à un seul concept : On ne peut vendre le luxe bon marché !
Il faut constater la réelle qualité de ces dits produits de luxe et leur durabilité, ce sont les coefficients appliqués avant la vente qui sont unanimement considérés comme exorbitants.
Il y a toutefois une notion à examiner : Code41 ne vend pas du luxe, mais du milieu de gamme et donc – comme beaucoup de sociétés concurrentes du même type ou institutionnalisées –, se doit d’appliquer les mêmes types de marges.
On constate en effet que des dizaines de fabricants d’horlogerie de tous horizons pratiquent des prix très similaires pour des qualités globales tout à fait comparables. La force de Code41 est son design.
Quand au Swiss Made, après les récentes modifications de règles, on sait – et le marché le confirme souvent – que nombre de composants utilisés par les fabricants suisses viennent d’Asie (50%, dans certains cas). Le montage et les contrôles restants réalisés en Suisse…
Code41 qui dénonce le label Swiss Made serait-il éligible à ce label ? Voici notre réponse par modèle :
- Anomaly02 : oui, mouvement suisse,
- X41 : oui, mouvement suisse,
- Anomaly01 : non car mouvement japonais.
Les dirigeants de Code41 ont multiplié les claims marketing tapageurs depuis le lancement. N’ont-ils pas sentis que l’excès dans ce type de communication pourrait détourner certains clients de leurs produits ? Ils ont certes réussi, car les ventes ont été au rendez-vous.
Depuis, les montres produites sont arrivées dans les mains de nos amis amateurs d’horlogerie les plus fébriles pour être décortiquées – Et rien n’est apparu en défaut, l’originalité des cadrans qui bousculent les codes participent à la fièvre du commentaire.
Nous révolutionnons l'industrie horlogère en proposant des montres mécaniques de haute qualité à une fraction de leur prix.
> Qu’entend-t-on par haute qualité et fraction du prix ?
La haute qualité suppose non seulement des composants de haute tenue, mais des process de fabrication et de contrôle avancés (sans égaler les matériaux, les assemblages et les méthodes du luxe).
On peut donc considérer (données proches de celles utilisées dans la communication de Code41), que les coûts sont de cet ordre pour la montre la moins chère :
Boîte : 50 euros
Verre : 20 euros
Cadran : 25 euros
Mouvement Japonais 50 euros
Bracelet : 25 euros
Total des composants : 170 euros
Si on applique le coefficient courant des transactions commerciales qui est de 1.8, comprenant le montage, les contrôles, les marges bénéficiaires, les charges patronales, les mises en stock, les taxes et les transports, une vente rentable se situerait autour de 300 euros
Mais l’horlogerie est un domaine particulier dans lequel les procédés de contrôle, les taxes douanières et la publicité mangent une bonne portion. En rajoutant 100 euros par montre, on obtient un coût de vente acceptable d’environ 400 euros
Cette même montre est vendue par Code41 aux alentours de 700 euros. En restant raisonnable, on conviendra que le slogan du bandeau de recherche Internet n’est pas atteint !
De plus, de nombreuses marques Swiss Made ou Made in Germany de très bonne réputation rendent leurs montres disponibles – avecun calibre Suissebeaucoup plus cher –àdes tarifs avoisinants de ceux pratiqués réellement par Code41 (c'est-à-dire : 700 euros)
…Pendant que les marques assemblées à Hong Kong utilisant les mêmes composants listés plus haut et les mêmes process, coûts globaux et garanties, rendent leurs produits de qualité parfaitement équivalente, disponibles aux alentours de 270 euros, rendus chez vous.
Par ailleurs, Code41 utilise comme un argument majeur le fait de citer les fournisseurs et les origines de tous les composants entrant dans la fabrication de leur Garde-Temps. C'est une bonne chose ! Cette pratique est aujourd'hui adoptée par certaines autres marques (Françaises notamment).
> La première semaine, cet article a été consulté par 17832 personnes.
Au 15 mai 2019, l'article a été lu 30820 fois
Et le bracelet acier de Code41 = 144,00 €
27 février 2019
Claudio d'Amore, fondateur de Code41, nous en dit plus sur la fabrication des montres Code41.
Code41 a souhaité obtenir un droit de réponse - Nous publions ce texte intégralement, sans commentaires :
Tout d’abord je suis désolé du retard de ma réaction. Vos diverses demandes ne m’étaient pas parvenues et je suis tombé sur votre article par hasard. Merci de me donner l’opportunité d’apporter une réponse.
J’apprécie votre travail et les informations que vous fournissez cherchent à informer au mieux le consommateur et c’est tout à fait louable. Dans notre cas, sans remettre le fond de votre article en question, vos explications et analyses déforment la réalité.
Pour que votre comparaison soit équitable il faudrait que les autres marques affichent les coûts de production comme nous le faisons. Voici les chiffres que je peux apporter de mon côté : Comme vous l’indiquez, notre coût de production est d’environ 170€ HT. Au début du projet nous avions fait des appels d’offre avec divers fournisseurs. Pour des qualités inférieures nous pouvions obtenir un prix de prod 2x inférieur mais nous avons choisi le meilleur fournisseur chinois qui se trouve être le principal fournisseur de composants de beaucoup de marques Swiss Made. (Je rappelle qu’une montre peut avoir la quasi-totalité de ses composants provenant d’Asie et tout de même être Swiss Made si 60% de sa valeur est Suisse, en général le mouvement mécanique suffit à couvrir ce pourcentage)
On ne peut pas comparer une montre que par son mouvement. L’esthétique de notre boite complexifie la fabrication et elle coûte 75€ contre 30€ pour une boite standard. Notre cadran en plusieurs niveaux coûte 50€ contre 15€ pour un cadran standard.
Donc on peut se retrouver à comparer deux montres embarquant le même mouvement dont une sera vendue 480€ TTC mais aura coûté 60€ à fabriquer (qualité inférieure et/ou design plus simple) soit un multiplicateur de 8 et la nôtre vendue 700€ TTC avec un coût de prod de 170€ soit un multiplicateur de seulement 4. Pour les grandes marques il faut aussi ajouter le paramètre du volume, car le prix de production se réduit facilement de 30% si on fabrique 200'000 pièces au lieu des 8'000 que nous produisons.
Comme vous pouvez le voir la comparaison n’est pas si simple. De notre côté, nous ne pouvons pas faire plus que de proposer une transparence totale sur les couts, l’origine et le développement pour que vous puissiez acheter nos montres en tout état de cause. Le fondement du projet CODE41 c’est de vous proposer des montres mécaniques de haute qualité à des prix équitables.
Claudio D’Amore, fondateur CODE41
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