Nivada
Publié le 2 Novembre 2011
S’il y a une marque de montres dont j’ai vraiment envie de parler, c’est bien de Nivada ! Elle est pratiquement inconnue, sauf des amateurs qui lui trouvent des qualités similaires à Tag Heuer ou Oméga pour celles construites entre les années 30 et 60. Revenons aux arcanes de cette entreprise établie à Granges (Suisse) en 1926. Ce sont Jacob puis Max Schneider qui présideront à son élan. Max dirigera l’entreprise jusqu’en 1976, bien après l’avènement du quartz, mais elle disparaîtra finalement en 1980, rachetée par une entreprise Mexicaine. A ce sujet, plusieurs versions coexistent sur la date de passation qui fluctue jusque dans les années 1990 et sur une variante de la marque fabriquée à présent en Chine. Il n’en demeure pas moins que depuis les années 2000, les montres Nivada sont assemblées sur plusieurs sites à Mexico selon des standards européens avec des composants d’assez bonne qualité link . Ces garde-temps bien assemblés avec des verres saphir sont assez massifs et appréciés du nord au sud des Amériques, mais la plupart du temps mus par des mouvements à quartz d’origine suisse. Pour les nostalgiques, on peut commander aux USA ces versions plus « entrée de gamme » à des prix avoisinant les 250 euros link .
Nivada n’a jamais construit ses propres mécanismes, mais a utilisé des calibres Ebauches, Valjoux, Venus ou Landeron. Elle a toutefois été l’une des premières entreprises à distribuer des montres mécaniques dans les années 30 et reste reconnue pour ses chronographes très recherchés, notamment la Chronomaster de 1963.