Un cas local et particulier : La saga de la marque Pontiac

Publié le 8 Septembre 2016

Un cas local et particulier : La saga de la marque Pontiac

Pontiac qui est aussi une marque de voitures américaines (fondée en 1906 – Groupe General Motors), n’a pas de relation économique avec la marque de montres dont nous parlons ici, mais l’usage de ce nom possède la même origine :

 

Le fondateur Ali Kinsbergen qui la lance en 1931 avec ses trois frères, cherche un patronyme fort symbolique et intemporel. Il porte son choix sur le nom d’un illustre chef Indien d’Amérique de la tribu des Outaouais, connu pour sa faculté de lire l’heure dans les étoiles.

 

Il frappe très fort en précipitant l’un de ses modèles depuis le plus haut immeuble d’Anvers. En 1935, peu de marques pouvaient se prévaloir d’une solidité lui permettant d’arriver intacte au sol. Pontiac est reconnue jusqu’en 1958 par la particularité de la lettre P qui couvre le reste du nom.

 

Peu de temps après la guerre, Pontiac devient la marque des sportifs.

 

Elle  innove sans cesse et créé une montre insensible au magnétisme dès les années 40, mais elle reste une spécialité néerlandaise qui malgré sa volonté d’expansion devra fermer sa filiale en Indonésie en 1955.

Un cas local et particulier : La saga de la marque Pontiac

En 1958, on précipite à nouveau 2 modèles depuis le sommet de l’Atomium de Bruxelles, symbole de l’Exposition Universelle. Encore une fois, après une chute de plus de 100 mètres, les garde-temps fonctionnent toujours.

 

Pontiac est si connue et appréciée pour sa solidité chez nos voisins du Benelux qu’en 1964, la marque fait l’objet de la première publicité télévisée.

 

Elle change de mains en 1994 et passe sous le giron de TWC-Tapernoux qui la conservera pendant 20 ans. Le logo se simplifie et les premières montres pour les chemins de fer belges sont lancées en 2000.

 

En 2008, c’est la société Chrono Euro Diffusion qui préside aux destinées de cette belle marque, qui bien qu’appréciée en France, restera essentiellement distribuée en Belgique et aux Pays Bas. D’ailleurs, les Revendeurs physiques sont aujourd’hui surtout présents aux Pays Bas, au Luxembourg et dans la plupart des provinces Belges.

 

Depuis 2014, après les affres du quartz qui toucha presque toutes les compagnies horlogères, Pontiac réussi son retour au mécanique avec des modèles Swiss Made, toujours aussi solides, mais particulièrement bien finis.

 

http://www.pontiac.watch/

 

Rédigé par montres bonnes affaires

Publié dans #Articles de 2016

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