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Publié le 30 Décembre 2017

Notre avis sur la marque CURREN de montres pour hommes. Quel niveau de qualité, quelle originalité, quel est le bon tarif pour ces montres Curren ? Voici notre revue. 

La marque CURREN, réalité et incertitude !

Je commencerai mon propos en insistant sur le fait que je n’ai pas à me défier de la qualité des montres de la marque Curren !

Nous savons qu’elles sont fabriquées en Chine continentale, distribuées depuis peu, après leur création (il y a environ 7 ans), et que leur aspect extrêmement avenant est similaire à celui de nombreuses autres marques du même type qui courtisent la clientèle occidentale.

 

Ces montres de gamme standard sont proposées à des tarifs réalistes selon le site où nous choisissons de nous les procurer (environ 30 euros sur Amazon… et souvent jusqu’à 80 euros sur des sites Américains qui se réclament d’un certain luxe).

 

Le fabricant chinois Shenzhen Meigeer Watch Company Ltd. Installé à Guangzhou (Canton) Voir : http://montres-bonnes-affaires.over-blog.com/2016/12/fabricants-de-montres-en-chine-eclairage-et-perspectives.html est réputé et apprécié pour ses productions de relative qualité (Nakzen, Megir), mais fabrique aussi (sans le dire), de très nombreuses marques domestiques (Curren, etc.) et des marques étrangères (Guess, etc.), sans oublier sa capacité à produire en permanence n’importe quelle marque qui le souhaite de A à Z. Cette dernière possibilité est loin d’être une tare puisque beaucoup de fabricants Suisses le proposent également !

Quant aux marques européennes ou américaines qui leur confient la fabrication de leur gamme, cela semble (peut-être en dehors de la Suisse), la règle à peu près la plus naturelle ! Ainsi Guess qui possède aussi une collection Swiss Made va diversifier ses approvisionnements pour satisfaire aux standards recherchés par la clientèle.

 

Pour revenir aux créations standards de notre fabricant chinois, il est possible sans que mes recherches aient pu le pointer de façon absolue, que celui-ci s’appuie sur des  sous-traitants essentiellement installés dans la même région de Guangzhou, dont la ville récente de Shenzhen datant de 1979 (à environ 80 kms de Guangzhou/Canton), se trouve en limite immédiate du nord de Hong Kong.

Les nombreux distributeurs de la marque Curren sont en effet très souvent déclarés sous la dénomination de « fabricants d’horlogerie » et non pas « distributeurs… ».

 

Vous me direz à ce point de la démonstration que rien ne semble vraiment vous choquer. Je serais d’ailleurs relativement de votre avis, si ce n’est que notre approche « européenne » s’étonne toujours d’un paradoxe : La capacité de ces fabricants chinois à réaliser des garde-temps corrects assez équivalents à des montres de noms européens – montres construites dans les mêmes ateliers pour des prix de sortie d’usine proches de quelques euros.

Ceci étant dit, on peut trouver la marque Curren facilement, à peu près partout  et s’en satisfaire pour peu que l’on soit conscient de ses limites.

 

Je veux maintenant vous mettre en garde sur les méthodes de distribution !

 

Quand vous achetez ce type de montre sur Amazon à 30 euros, tout va bien. Vous recevrez sous un mois depuis la Chine un objet sous film à bulle, fonctionnel (dans la plupart des cas !) et qui fera pâlir vos amis de jalousie.

Mais, les vendeurs étant très nombreux, vos recherches pourront vous amener à consulter des sites européens ou américains… qui disons le franchement, se moquent de vous !

 

Quelques exemples :

 

https://www.currenwatches.com , Site Américain vous les propose partout dans le monde aux mêmes prix, mais les montres seront expédiées depuis les USA avec déclaration en Douane – et à mon avis, ce n’est pas très intéressant de leur voir faire deux fois le tour de la terre. Vous aurez d’ailleurs sûrement plus de mal à faire valoir une prise en charge SAV.

 

https://williamcurrenwatches.com , Autre Site Américain qui vous les vend 3 à 4 fois plus cher ! Sous la justification de « montres de luxe » -  serez-vous assez naïfs ?, Surtout quand sans aucune justification, le Site adjoint au nom un prénom : William !

Serait-ce une autre marque que cette « William Curren » ?... A ce point, ce n’est plus de la naïveté de notre part, c’est de la leur tout simplement de l’escroquerie !

 

C’est loin d’être le seul cas !

 

https://www.currenstore.com/collections/all?lang=fr , Depuis quelques temps (et surtout depuis les fêtes), cette société Suédoise nous propose aussi des montres Curren avec une réduction exceptionnelle et éphémère (qui se renouvelle cependant en permanence) … de 90% !

C'est-à-dire que la montre (selon eux) coûterait réellement par exemple 290 euros et vous serait généreusement proposés à 29 euros !

Jusque là, nous sommes un peu habitués à ces méthodes crapuleuses et nous serions bien bêtes de nous y faire prendre, mais il y a bien plus grave :

 

La marque a une histoire !

 

En effet, un certain Louis-Bastien Villeneuve aurait créé cette marque portée par des « Présidents, des Rois, des Astronautes et des Héros »…et elle serait encore aujourd’hui dirigée par son descendant : Jean-Luc Villeneuve.

Le créateur est dit connu comme « une légende absolue dans le monde de l’horlogerie », sauf qu’après plus d’une semaine de recherches, de contacts et de lectures sur l’histoire de l’horlogerie, ce Monsieur Villeneuve demeure totalement inconnu !

 

Je vous laisse à vos grimaces dubitatives et vous souhaite cependant une très heureuse année horlogère !  

La marque CURREN, réalité et incertitude !

Au cas ou vous auriez encore un petit doute sur la façon de travailler de ces marques, je vous invite à découvrir la ressemblance de la CURREN d'entête avec (ci-dessous), cette montre originale de chez CASIO. Merci à Stephane de nous l'avoir signalé !

 

CASIO EDIFICE, Ref. EF-539D-1AVEF

 

Côte à côte, la copie est encore plus flagrante :

 

Donc si vous cherchez une belle montre, nous vous recommandons plutôt cette Casio Edifice EF-539D-1AVEF que vous pouvez trouver en ligne sur ce lien. C'est une très belle montre, d'une marque sérieuse, qui n'a pas besoin de copier les autres. 


Disponible sur Amazon

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Publié le 16 Décembre 2017

Quel niveau de confiance devons-nous avoir envers les fabricants de montres ?

Nous vivons une époque où toutes les notions de sérieux véhiculées par les marques établies sont mises à mal. Est-ce la faute au Marketing qui se satisfait parfois de vérités fabriquées, des accords commerciaux qui obligent au partage des profits ou de la concurrence féroce nécessitants des choix stratégiques en dépit de l’intérêt du consommateur ? 

 

Les rumeurs qui ont d’habitude la peau dure sont aussi amplifiées par les phénomènes plutôt modernes des fausses nouvelles et des canulars qui provoquent les plus grands dommages.

Il suffit de quelques commentaires malhonnêtes repris en boucle par d’autres sources d’information pour détruire la notoriété d’une personne ou d’une marque ; au point que l’on voit de plus en plus d’organismes (journalistiques ou lanceurs d’alerte) analyser en profondeur les faits pour rétablir la vérité avec des éléments concrets, croisés et vérifiables.

 

Le souci vient de la fréquence et de la multiplicité des attaques qui dans le temps entretiennent la mauvaise image, d’autant que pour de nombreux cas, les allégations sont fondées, ce qui rend d’autant plus difficile le partage « entre le grain et l’ivraie », comme le dit une ancienne citation.

 

Quelles armes possédons-nous ? De quels moyens disposons-nous pour être sûrs de faire une acquisition pertinente ?

 

Tout au long de ce Blog, je vous donne quelques moyens, je rétablie l’origine historique de certaines marques ou de certains types de produits… Mais le sujet est vaste et, comme beaucoup de ceux qui se battent pour une économie durable et équilibrée, je ne peux aborder les sujets de manière exhaustive.

 

J’aimerais, au-delà des conseils qu’avec bien d’autres nous partageons avec vous, les consommateurs – Vous donner une règle très générale. Elle vous sera d’autant plus utile que nous traversons une période d’achats un peu frénétiques en cette fin d’année 2017. 

 

Pensez avant tout au bon sens !

 

Souvenez-vous d’autres dictons comme celui qui dit « La mariée était trop belle », Méfiez-vous de l’eau qui dort », ou plus concrètement : « Comparez avant d’acheter », « Ne vous fiez pas à votre seule envie », « N’écoutez pas les trop beaux slogans », « Adressez-vous à l’Artisan plutôt qu’à ses débiteurs »…

 

Et aussi :

 

Ø  Regardez l’histoire de la marque

Ø  Recherchez la continuité de l’information diffusée dans le temps

Ø  Assurez-vous qu’il existe physiquement une adresse (et un Site Internet) pour une marque donnée

Ø  Une Marque est gérée par des hommes, vous devez pouvoir trouver le nom de ceux qui la dirigent

Ø  Regardez si certains modèles de montres sont diffusés par d’autres marques, sous d’autres noms

Ø  Assurez-vous que les prix de vente soient cohérents par rapport au marché, à l’origine géographique ou aux composants utilisés. Aucune remise de plus de 50% n’est réaliste !

Ø  Il ne doit y avoir aucune équivoque sur la réalité d’un Service Après Vente digne de ce nom

Ø  Evitez les marques qui ne sont que l’expression d’une volonté de proposer des accessoires à une Enseigne non spécialisée dans l’Horlogerie

Ø  Ne vous persuadez pas que vous aurez malgré tout de la chance en achetant une montre qui est remise en cause par tout le monde

Ø  Et surtout, Ne vous plaignez pas sur les forums de « vous être faits avoir » alors que vous n’avez suivi aucun de ces conseils !

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Publié le 2 Décembre 2017

Montres contrefaites, après les répliques et les hommages, voici les clones !

On ne vous apprendra plus grand-chose sur le phénomène que les anglo-saxons nomment « replicas » Il s’agit d’un sport national (dans certains pays), que le monde horloger par ses diverses actions, a bien du mal en endiguer.

Quand on ferme un distributeur de montres contrefaites, il s’en ouvre deux. Il n’y a guère qu’une législation internationale qui pourrait mettre un terme à ce fléau… mais nous interférerions avec la sacro sainte liberté du commerce… alors !

 

Récemment on s’en est pris également aux « montres hommage », celles qui nous rappellent à moindre coût, l’inventivité et l’industrie de certains de nos créateurs d’horlogerie. Ca ressemble à… mais pas tout à fait…, histoire de faire comprendre qu’on apprécie ! Et de se faire un peu de fric, même si ces garde-temps sont bien moins chers à fabriquer, fussent-ils moins performants !  On rend hommage, on ne va pas nous le reprocher, non ?

Montres contrefaites, après les répliques et les hommages, voici les clones !

Alors, on diversifie. Les boutiques qui elles-mêmes vendent ces nouveaux produits nous le disent : ce sont des clones !

La définition du dictionnaire nous dit « copie en tous points identiques » ! Nous allons voir que ce n’est pas tout à fait le cas, mais comme je ne vais pas inventer un nouveau terme plus approprié à notre démonstration, disons que l’on va s’en contenter.

 

On voit en effet fleurir depuis quelques mois, une nouvelle variété de montres contrefaites. Elles sont vendues par des boutiques qui ont pignon sur rue et qui semblent pour le moment ignorées par la profession. Et pour cause, elles ne reprennent pas le nom de la marque d’origine. Personnellement, je pense que les fabricants des répliques de montres avec nom se diversifient pour contrer la vigilance toujours plus grande des services douaniers. Ils vont jusqu’à l’écrire dans les conditions d’expéditions : « Si notre envoi est bloqué par la Douane, faîtes le nous savoir, nous débloquerons très rapidement ». Mais diable en faisant quoi ? Et bien ces montres coûtant entre 10 et 40 euros en moyenne (on dépasse rarement les 80 pour les automatiques) et ne portant aucune marque de fabricants (non vraiment aucune…) personne ne pourra vous dire que ce sont des contrefaçons, non mais !

Montres contrefaites, après les répliques et les hommages, voici les clones !

Sauf qu’il y a des nuances et des exceptions ! Les champions toutes catégories demeurant les copies de Rolex, Omega et Hublot, mais il y a aussi des IWC, des Cartier, des Breitling, des Tag Heuer et des Panerai. Finalement on peut suivre cette nouvelle filière pour toutes les marques de luxe (j’ai repéré des copies de Baume et Mercier !). Mais qui qui fabrique ces produits ? Et bien les mêmes que ceux qui y ajoutent le nom… sauf qu’ainsi on touche tellement plus de monde, Pensez donc 20 euros en moyenne la montre !... et plus besoin de se cacher : On les trouve chez Wish et chez DHgate.

Certains diront ici : « Si c’est chez eux, ce n’est pas de la contrefaçon… Alibaba ne s’y risquerait pas, par exemple ! ».

 

Sauf que oui ! 

Montres contrefaites, après les répliques et les hommages, voici les clones !

Le pire c’est que, parce qu’ils sont moins connus, on peut se permettre de laisser quelques noms sur les cadrans en passant, comme Nomos, Seven Friday, Emporio Armani ou Masserati… Ces montres sont équipées de calibre Quartz, ce n’est pas si grave !

Mais sur les montres sans marques qui ressemblent à s’y méprendre aux vraies et qui n’ont plus de nom, on laisse quand même quelques mentions, du genre « Oyster perpetual ou superlative chronometer officially certified, ou même Cellini, en passant par des co-axial et autres mentions sans équivoque ».

Le plus grave étant qu’elles ont bien toutes le Swiss Made imprimé à 6 heures !

Montres contrefaites, après les répliques et les hommages, voici les clones !

Ce qui m’interpelle le plus, dans cette pratique, c’est la finalité. Si on comprend bien que l’acheteur d’une copie qui porte le nom de la vraie a envie de se faire plaisir à moindre coût sans pour autant attirer l’attention, quelle est la raison d’achat du Quidam qui va avoir la même sans nom ? Faire illusion pendant…2 minutes, faire une farce ? Quel est l’intérêt d’acheter une telle montre ?

 

Je n’ai pas les statistiques exactes, mais soyez surpris, vous êtes très nombreux à faire un tel achat ! Phénomène de société, abrutissement général, amour du bling bling ? Je n’ai pas de mots pour définir une telle stupidité. Mais pardonnez moi, acheteurs de telles montres, je suis peut-être en train de vous injurier !

Montres contrefaites, après les répliques et les hommages, voici les clones !

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Publié le 7 Octobre 2017

Les Montres en céramique, ce qu’il faut savoir !

L’objet de cet article n’est pas de vous délivrer un « Précis » exhaustif sur le sujet, mais de partager quelques éléments de compréhension. Paradoxalement, ce n’est d’ailleurs pas le matériau en lui-même qui semble fasciner ses adeptes, mais la précision d’assemblage qui offre au propriétaire d’une telle montre, une expérience assez unique.

 

Historiquement on attribue à Bernard Palissy (1530), la formule de la céramique moderne : N’ayant réussi à percer le mystère de la faïence chinoise, il s’ingénia à recréer un produit technique d’une grande pureté. C’est la marque Rado qui produisit en 1986 la première montre céramique techniquement parfaite.  IWC s’engouffra aussi dans la production de ce nouveau matériau, bientôt suivi par plusieurs grandes marques qui produisent toujours de telles montres. On peut citer Rolex, Hublot, Chanel, Longines, Raymond Weil, Versace, Jeager Lecoultre, Panerai et quelques autres. La perfection de leurs créations porte le prix de leurs garde-temps à des sommets.

 

Pour faire simple, la cramique horlogère est produite en assemblant des poudres d’oxydes divers, dont essentiellement l’oxyde de zirconium et de les compresser à 2000 bars. Il suffit ensuite de porter le bloc obtenu à 2000 degrés. Ce matériau extrêmement solide et proche de la dureté absolue,  reste cassant comme le verre en raison de son manque évident d’élasticité. Cependant pour de petits objets comme les garde-temps, les risques sont faibles de voir votre montre exploser au moindre choc. L’usinage d’un tel matériau fini requiert un savoir faire très élaboré, mais produit une pièce d’une telle précision que les assemblages d’une grande pureté sont très appréciés.

Les Montres en céramique, ce qu’il faut savoir !

Rado encore une fois, spécialiste de la montre céramique s’est fait le champion de l’élégance et de la pureté des lignes jusqu’à nos jours et propose des modèles à des prix très variables, au point qu’il reste assez difficile de placer ses productions définitivement dans la catégorie des montres de luxe ou celle de milieu de gamme. Cette dernière catégorie dont les prix demeurent les plus abordables comprend aujourd’hui une infinité de marques. Il est difficile de les nommer toutes, car il faudrait explorer l’ensemble des catalogues, mais pour les plus connues, nous pouvons citer dans le désordre (pour ne pas définir de valeur) :

 

Festina, Gant, Braun, Ebel, Technomarine, Sector, Cerruti, Pierre Lannier, Hugo Boss, Hanowa, GC, Naf Naf, Jacques Lemans, Bering, Morellatto, Lacoste, Boccia, Grovana, Guess, Rodania, Emporio Armani, Lotus, Dugena, Michel Herbelin, Danish Design, Bulova, Movado, Pulsar

 

Ces marques sérieuses nous rappellent cependant qu’associées particulièrement à la céramique, quelques productions attirent davantage notre attention : Evidemment Rado, mais aussi Braun, Bering, Boccia, Movado et Danish Design qui présentent le plus souvent de tels types de montres.

 

Il faut à ce point différencier les marques qui n’offrent que des montres à bracelet céramique et celles qui proposent ce matériau pour l’ensemble du garde-temps. Ce détail est particulièrement important pour les clients qui souffrant de sensibilités à certains matériaux, privilégient la céramique pour ses qualités anallergiques. Dans la liste des marques qui fabriquent des montres entièrement en céramique (boîtier et bracelet), on note : Rado, Ebel, Technomarine, Jacques Lemans, Emporio Armani, Dugena et Boccia, mais il y en a d’autres !

Les Montres en céramique, ce qu’il faut savoir !

La perfection de la finition laisse cependant souvent imaginer que ces montres sont particulièrement étanches. C’est un fait : il n’en n’est rien, car la plupart des fabricants ne dépassent pas 5 ATM, alors que pour un simple bain en piscine, il est requis un minimum de 10 ATM.

Ainsi Rado qui commercialise certains de ses produits à des prix très élevés, se positionne entre 3 et 5 ATM. Il faut dans le milieu de gamme se porter sur Jacques Lemans  (10 ATM) ou Technomarine (20 ATM).

 

Il existe un certain nombre de fabricants qui vendent quelques modèles de leurs montres céramiques à des prix injustifiés, comme Vivienne Westwood, André Belfort, Glam Rock ou 88 Rue du Rhône, mais aussi quelques autres qui n’ont de céramique que le nom, car leurs produits vendus entre 1 et 10 euros ne pourraient simplement pas être construits. Ce sont des marques assez marginales (Oumossi, Overdose, Barbie, Souarts, Miss Sixty ou Louise Pearl). Il convient de passer son chemin !

Les Montres en céramique, ce qu’il faut savoir !

Pour le reste, un grand nombre de marques réellement faites en céramique (du moins le bracelet) se placent dans la catégorie standard :

 

Nixon, Peugeot, Swiss Legend, Swiss Eagle et Davis (qui cependant proposent du tout céramique), Stella Maris, Anne Klein, IIK, Burgi, Storm, Yves Carmani, Stuhrling original, Trumirr, Ophelia, Time 100, Feoya, Moog, Binlun, Timothy Stone, Thomas Sabo, Burei, Akribos 23, Opex, DKNY, Kenneth Cole, Thierry Mugler, Johansson, Burgmeister, Pierre Petit, Carucci, Guanqin, Invicta, Philip Watch

 

L’objet de cette dernière série n’est pas de classer celles qui sont réellement sérieuses ou non, car dans l’achat d’une montre céramique, il vaudra mieux se concentrer sur le milieu de gamme pour garantir une durée de vie et un fonctionnement sans soucis ; mais il était important de connaître la plupart de ceux qui sont présent dans ce matériau : la céramique !

 

Alors, c’est à vous ! Choisissez bien !

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Publié le 18 Septembre 2017

Reef Tiger, la mystification !

Souvent les chinois utilisent le nom du tigre dans leurs produits locaux.

标万金 (le baume du Tigre est un onguent de la pharmacopée chinoise datant du XIX ème siècle). Il s’agit d’un animal généralement prisé par les Asiatiques et que l’on retrouve dans de nombreuses marques… Naturellement l’usage du tigre dans une marque de produit fait ainsi penser à l’Asie !

 

Reef Tiger pourtant, ne signifie pas le tigre du récif ! Mais est bien présenté comme l’association de deux personnages portant les noms du Suisse Stéphane REEF et du Britannique Leandro TIGER. Il est extrêmement difficile de vérifier la réalité de leur existence aux alentours de 1898, époque à laquelle, leur association a conduit à la création de la marque. Les recherches approfondies depuis des mois n’ont mis en évidence aucune montre vintage portant le nom de Reef Tiger.

 

L’historique de la marque pointe les difficultés que la manufacture aurait rencontrées pendant la période de la première guerre mondiale, ce qui aurait poussé Severin TIGER le fils de Leandro à se retirer de l’aventure, pendant que les REEF tentaient de s’adapter à l’éveil du Quartz. Ce n’est qu’en 1995 que les descendants de la cinquième génération (toujours amis) auraient décidé de faire renaître la Compagnie. Michae REEF et Audrey TIGER sont alors cités !

 

Malheureusement, pas plus que le nom des fondateurs, ceux des générations suivantes, ne sont connus ou reconnus par la profession ! Et cette très belle histoire est difficilement vérifiable.

Atelier de Reff Tiger ou d'Elgin ?

Atelier de Reff Tiger ou d'Elgin ?

Comme les grandes marques Suisses, Reef Tiger a largement usé de présentation historique pour asseoir ses origines et pérenniser la marque. Malheureusement, une analyse approfondie de leur présentation laisse apparaître des anomalies qui sèment la confusion dans l’esprit des historiens de l’horlogerie.

En effet, dans leur historique, on retrouve la photo d’un ancien atelier de fabrication de montres, qui sans être présenté comme celui de la marque, le laisse imaginer. Beaucoup de photos de cette époque sont dans le domaine public et on ne peut accuser l’entreprise de plagiat. Cependant, on remarque le même cliché dans la présentation historique de la marque américaine ELGIN.

Ce pourrait être un détail, si le cliché de l’un des personnages anciens également présenté plus loin se révèle être celui de Sir Arthur Conan DOYLE (1859-1930), le créateur du personnage de Sherlook HOLMES !... et non celui de l’un des membres des lignées prestigieuses des fondateurs.

Mr Reef, Mr Tiger ou Sir Arthur Conan Doyle ?

Mr Reef, Mr Tiger ou Sir Arthur Conan Doyle ?

Reef Tiger possède un Site Internet et quand on l’étudie avec attention, on remarque des références hétéroclites aux représentations Américaines, Allemandes ou Britanniques. La marque possède une large implantation dans le monde. Beaucoup d’adresses physiques sont indiquées, sans qu’à aucun moment on ne distingue l’emplacement de la maison mère. Il est par exemple cité le Groupe YIMI Trade Co Ltd à Guangzhou en Chine, mais ce peut être un distributeur, car un tel groupe n’existe pas dans ce domaine. La seule référence de fabrication indique que les montres Master Séries sont fabriquées à Grenchen (Suisse) – Ce qui est matériellement impossible, car au lieu de porter la mention Swiss Tech (comme c’est le cas), elle devrait fièrement arborer la mention Swiss Made !

 

Les calibres qui équipent ces garde-temps ne font aucune référence à des modules de fabrication suisse, mais à des références internes. La marque n’est pas une Manufacture dans le sens strict du terme !

Des certifications réelles, Swiss Made, Croix Suisse, COSC ?

Des certifications réelles, Swiss Made, Croix Suisse, COSC ?

C’est ainsi que l’on remarque des références incessantes à la technologie Suisse, utilisant parfois la croix blanche dans un carré rouge (emblème strictement réservé au Swiss Made avec des clauses restrictives) ou à la certification COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres)… Certification impitoyable qui apparaît sur environ 3% des montres suisses. La règle numéro 1 indique que le déposant doit être une marque Suisse inscrite auprès d’un  Institut National de Propriété Intellectuelle, quand la règle 2 oblige à l’origine Swiss Made du mouvement. En 2011, par exemple, 52 marques Suisses ont déposé une demande. Il y a eu 5,8% d’échecs !

Reef Tiger, la mystification !

Tout le monde sait qu’une marque détenant le Swiss Made ou la Certification COSC sera fière de l’arborer sur son Site, mais les marques sont toutes enregistrées auprès de la Fédération de l’Industrie Horlogère Suisse. Il est donc très facile de le vérifier !

 

Les montres Reef Tiger qui sont vendues sur AMAZON ou ALIEXPRESS se situent dans une catégorie de prix qui va de 90 a 290 euros, et donc à des prix conformes à la concurrence chinoise qui se réclame de qualité supérieure. Sur le site maison, on atteint les 500 euros pour les Master Series. A ce prix, on assure un acier supérieur, des verres saphir et un assemblage soigné. Mais qu’en est-il vraiment ? On sait que des marques comme Arbutus, assemblées à Hong Kong, atteignent ces qualités, mais celles-ci, comme les excellentes marques Japonaises, Seiko, Citizen ou Orient les dépassent pour des prix inférieurs.

Mention "Swiss Tech"

Mention "Swiss Tech"

Je suis personnellement chagriné par la référence aux séries supérieures d’Orient (Orient Star) ou Seiko (Grand Seiko) qui pousse le vice à imiter les polices de caractère, avec la série Grand Reef.  

 

Nous avons donc là un très bel exemple de ce qui peut être fait pour égarer l’acheteur sans jamais clairement affirmer des éléments qui pourraient mettre judiciairement la Société en péril. Nous n’affirmons pas davantage qu’il y ait mensonge parfaitement avéré. Nous apportons un éclairage et des éléments vérifiables. Malheureusement il existe encore trop de marques floues qui surfent sur ce qui ressemble à un Tsunami. Ce Blog a plus que jamais vocation à vous alerter : ne succombez pas au chant des sirènes. Elles seront elles aussi un jour emportées par les grandes vagues !  

Reef Tiger, la mystification !

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Publié le 19 Avril 2017

Crédit photo : Ben Sandler / No limit

Crédit photo : Ben Sandler / No limit

Nous avons à plusieurs reprises, sur MBA, mis en garde nos lecteurs sur le phénomène des montres Sino-Germaniques,

(http://montres-bonnes-affaires.over-blog.com/2017/02/montres-sino-germaniques.html) :

Ces montres de qualité discutable présentées sur les Sites des fabricants à des prix prohibitifs, et vendues 8 à 10 fois moins chers sur des Sites spécialisés (Ventes Privées), le sont aussi par de gros vendeurs Internet, remisant dans les mêmes proportions.

Tout est fait pour nous donner confiance sur la qualité et l’antériorité historique des produits, et à moins d’être bien informés, nous avons peu d’armes pour faire la différence.

 

Sont-ce la multiplication des offres, le perfectionnement de la présentation, le nom même des marques qui entretiennent le « mirage » ?

 

L’utilisation de mécanismes de meilleure qualité ne changera pas la donne, car c’est avant tout l’absence de contrôle approfondi en cours de fabrication et les conditions de montage qui détermineront la qualité finale du garde-temps. En effet, les composants standards (boîtiers, aiguilles, cadrans, couronnes, verres, bracelets etc.) viennent de fabricants établis et varient peu en qualité.

 

Une bonne montre mécanique de milieu de gamme Suisse coûte en moyenne 750 euros. La question que nous devrions nous poser est : « Comment une marque fabriquant (soi-disant) le même type de montre avec des composants chinois peut-elle la proposer à 1500 euros ? », surtout si elle est soldée rapidement à 80% de cette valeur chez d’autres vendeurs ! Quelques soient les explications commerciales que l’on peut vous proposer.

De plus en plus de professionnels, d’associations ou de sociétés horlogères, des journalistes, des blogueurs, des usagers même, s’interrogent à juste titre.

 

Nous avons été entendus chez MBA, comme d’autres intervenants – acteurs principaux du monde horloger français – par l’UFC-Que Choisir, un important organisme français de défense du consommateur. Le journaliste Morgan Bourven qui a rédigé l’article « Fausses marques de luxe made in China » a intitulé sa rubrique : « Alerter ». Elle paraît dans le magazine Que Choisir ce mois de mai 2017.

 

Nous vous conseillons de vous procurer ce mensuel qui sera disponible dans les kiosques dès le 20 avril, afin de profiter d’une information complète et détaillée.

 

Par ailleurs, France 5 reprendra le dossier de Que Choisir dans son émission « La Quotidienne » animée par Maya Lauqué et Thomas Isle et dont la rubrique sera diffusée le jeudi 4 mai 2017 à partir de 11h45.

(L’émission est scindée en 2 parties et dure jusqu’à 13h40).

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Suite à plusieurs demandes, j'ai le plaisir de vous donner le lien vers l'article de Que Choisir.

 

Vous pourrez ainsi le lire plus facilement - Cependant, sachez que pour ce faire, il vous faudra vous inscrire sur le Site, ce qui n'est pas gratuit (mais finalement très profitable !).

 

Je ne suis malheureusement pas autorisé à inclure l'article directement sur cette page !

 

Lien : 

https://www.quechoisir.org/enquete-montres-fausses-marques-de-luxe-made-in-china-n42140/

 

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Publié le 9 Avril 2017

Le nouveau Quartz

A l’heure où la clientèle de connaisseurs est de plus en plus friande de mouvements mécaniques, que devient le Quartz qui peuple 80% (si ce n’est 90%) de l’industrie horlogère ?

 

Dans les années 1970, la « Révolution du Quartz » a rebattu les cartes de l’horlogerie mondiale.

Progressivement moins chers, les mouvements électroniques réglés par une oscillation du Quartz vibrant sous l’impulsion de l’électricité, ont dévasté les fabricants traditionnels. La simplicité du système a sonné le glas de la précision « toute mécanique »… puis avec le temps… la nostalgie a frappé - d’ailleurs dès les années 80 et, les mouvements mécaniques et automatiques en s’adaptant et en se perfectionnant ont redonné des couleurs à la filière.

 

La montre de tous les jours et dont on ne s’occupe pas particulièrement a bon dos de fonctionner à l’électricité contenue dans une pile qui ressemble à un « bonbon métallique ». Tout ce que l’on veut c’est qu’elle soit précise et pas chère. Pour les amateurs d’horlogerie qui souhaitent un tout petit peu remonter le débat, le mécanique reste la valeur sûre – le symbole de ce qui a fait naître l’horlogerie !

 

Aujourd’hui, chacun trouve son bonheur dans l’offre extraordinairement large qui a gagné la planète toute entière. On a même le choix, bien au-delà des simples espérances. Les calibres de montres se déclinent en systèmes mixtes, permettant toutes les fantaisies et assurant tous les souhaits d’autonomie, de simplicité d’utilisation ou simplement de modernité !

 

L’aubaine de la demande a sauvé bien des « Maisons Horlogères » qui n’avaient pas su s’adapter et, le mécanique est revenu en force. Certains fabricants ont même réussi des tours de force à coup de brevets et d’utilisations de matériaux rares. Des garde-temps mécaniques ont vu aujourd’hui la précision de leurs modules multipliée par trois.

 

Pendant ce temps, le bon vieux Quartz est resté un peu figé dans des considérations techniques datant de 1984… après que les Japonais aient considérablement amélioré leur essai de 1969, d’ailleurs talonné par des créations européennes soucieuses de ne pas rater leur part du gâteau. Nous avons déjà parlé du Beta 21 sur le Blog ( Lien Beta 21 ). De grands fabricants Suisses dès 1960 avaient pris la mesure du défi, dont la très connue marque Longines. A la même période que l’offensive Japonaise, la marque sorti le fameux Ultra-Quartz : « Une révolution électronique ».

 

Alors depuis les derniers perfectionnements de 1984, que s’est-il passé, comment a-t-on évolué ?

Il ne s’est tout bonnement rien passé et si on a évolué, c’est surtout par la proposition des systèmes dit « Kinetic » ou le mouvement d’un marteau peut enfin produire l’électricité nécessaire, stockée dans un condensateur.

Le module Quartz n’a pas changé depuis cette époque. On est même capable en Chine de le fabriquer pour quelques centimes.

 

Certes, les modules Quartz chinois n’ont rien à voir avec certains calibres Suisses qui emploient des matériaux et des savoir-faire exceptionnels. La durabilité de la rigueur fait la différence. Ils sont généralement installés dans des montres de haut de gamme, coûtent très chers et ne déprécient en rien la valeur des modèles vendus.

 

Depuis plusieurs années, l’Horlogerie Suisse a tenté de renouveler le genre et de produire un module Quartz encore plus performant. Les grands fabricants ont réfléchi, travaillé et mis à contribution de grands bureaux d’étude (comme ETA) afin de résoudre ce problème de l’évolution du Quartz !

Longines encore une fois était sur la liste des demandeurs. Le nouveau défi ne tentait pas moins que d’établir de nouvelles normes !

 

En moyenne le Quartz de 1984 varie de 12 secondes par an, pouvait-on le faire passer en 2017 à 5 secondes ? Longines vient de sortir un tel modèle (Conquest V.H.P, pour « très haute précision » en français).

Non seulement la précision est inimaginable, mais de nombreux systèmes d’amélioration du fonctionnement sont inclus (un anti-choc révolutionnaire qui réinitialise la montre et une batterie très longue durée qui triple les possibilités actuelles).

 

Alors le Quartz, encore une vieille histoire ?

Longines Conquest V.H.P. Quartz 2017 (entre 850 et 1400 euros)

Longines Conquest V.H.P. Quartz 2017 (entre 850 et 1400 euros)

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Publié le 7 Avril 2017

Où on vous montre le jeu des 7 erreurs !

Il y a sans doute plusieurs phénomènes à considérer, mais le sujet est bien réel : Quelles sont les différences entre les deux montres que je vous présente à la fin de cet article ?

 

Le premier phénomène est celui (particulièrement en ce qui concerne les cadrans classiques) du renouvellement de la création. On réalise que depuis les premières montres-bracelets, toutes les marques ont puisé dans les variations infinies qu’offraient les combinaisons de formes, de couleurs et de composants. On a souvent relevé des apparences similaires, des « hommages » quand les garde-temps avaient connu le succès, voire des copies avec multitudes de variantes. On ne peut certes se renouveler à l’infini une fois que l’on a épuisé toutes les matières, les formes d’aiguilles ou de couronnes, tous les marqueurs chiffres ou bâtons, tous les fonds de cadrans du noir mat au nacré… à moins de créer des formes extravagantes ou des positions de marqueurs originaux comme le font quelques fabricants prestigieux.

 

Le second phénomène concerne les assembleurs qui proposent à diverses marques (la plupart du temps sans aucune relation), des produits finis pratiquement identiques.

Hong Kong s’est spécialisé dans cette industrie et a gagné avec les années des compétences réelles et reconnues. Plusieurs usines et ateliers de cette région construisent pour une grande majorité de marques occidentales, de véritables collections complètes que celles-ci n’ont plus qu’à distribuer.

Tant que les produits finis sont de qualité et vendus au juste prix, on ne s’étonnera pas. Peu de gens sont aujourd’hui dupes sur l’origine de produits divers fabriqués dans des usines qui ne font que changer l’étiquette !

 

Là où j’aimerais attirer l’attention de ces entreprises distributrices, c’est sur le message qu’elles véhiculent. Elles prendront certes garde à ne pas se mettre en défaut, par exemple en disant clairement qu’elles font elles-mêmes ce qu’elles achètent ailleurs ; mais dans le discours, des termes comme « conçu dans nos ateliers en France » ou « témoins [ou même] héritiers d’un savoir faire ancestral » sont souvent lus, et trompent l’acheteur.

 

Nous n’allons pas faire une liste de tous les abus, les arrangements avec la vérité, les à-peu-près et les discours ronflants afin de vous permettre de savoir qui fait quoi, qui vend les mêmes produits que son voisin avec un nom différent, car cela évolue constamment et que notre but n’est pas de redistribuer les cartes de l’économie horlogère. Mais un petit exemple ne fera pas de mal.

 

Je tiens à préciser que cette démonstration ne cherche en aucune manière à nuire à ces entreprises. Il n’y a finalement rien d’illégal à vendre le même produit que quelqu’un d’autre, avec un nom différent. Toutefois nous devons vous mettre en garde sur le « discours » et vous conseiller de toujours regarder en détail les présentations et de les comparer. Comme dit le proverbe : « Une personne avertie en vaut deux » !

Où on vous montre le jeu des 7 erreurs !

La marque Française CHRONOWATCH qui fait partie du Groupe Diamanta et qui propose ses garde-temps sur son site, les vend en direct assez chers, mais les prix retrouvent une valeur plus raisonnable chez leurs distributeurs. Le sérieux des ateliers fabricants laisse présager une certaine qualité de réalisation, mais ce ne sont pas des « montres de luxe » comme on croit le comprendre. Je ne parlerai pas du prix réel à la sortie d’usine. Bien des articles sur ce Blog vous ont rabâché le phénomène.

Quand à RHODENWALD & SOHNE, c’est une marque Allemande distribuée par Aviano Jewels GmbH qui suit le même processus. Vous trouverez sur Amazon les mêmes montres à moitié prix du Site maison.

 

Nous observons donc très clairement ce phénomène de variations sur un même thème. Ce sont rigoureusement les mêmes montres !

Pour la marque Française, sur le Site le prix sera de 475 euros, soldé à 119 chez le distributeur, tandis que chez l’Allemand, elle sera annoncée à 199 euros pour finalement être vendue 89 euros sur notre chère boutique Internet.

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Publié le 27 Mars 2017

UHR, Modèle 342 à 349 €

UHR, Modèle 342 à 349 €

Voir annotation en rouge à la fin de l'article !

 

Si les seules choses qui vous intéressent en matière de montre-bracelet, c’est un cadran « fashionable » et des couleurs brillantes, je pense que mon article ne va pas trop vous intéresser !

 

Si en revanche la qualité des composants et celle de la fabrication sont vos principaux critères… il y a des chances que vous vous attardiez sur ma découverte.

Ce n’est sans doute pas la seule offre qui vous propose aujourd’hui un véritable consensus qualité/prix, mais elle se place en peloton de tête des meilleures propositions.

 

Vous savez que nous privilégions la qualité des montres de milieu de gamme. Nous avons remarqué que pour des prestations assez similaires, nous trouvons des garde-temps qui se placent assez harmonieusement dans une certaine fourchette.

On connaît aussi le prix de vente des mécanismes et le coût de fabrication région par région.

 

Ainsi un très bon produit asiatique avec un calibre mécanique japonais et des finitions impeccables, qu’il vienne de Chine ou du Japon va osciller entre 200 et 300 euros, exception faîte de quelques maisons comme ORIENT ou même des modèles SEIKO 5 qui vont démarrer un peu en dessous.

 

Des « inventeurs » Européens, Américains ou même Singapouriens nous habituent depuis quelque temps à découvrir des créations d’excellente qualité, qui cependant oscillent dans ces mêmes gammes de prix.

Ils se risquent ainsi parfois à produire les mêmes montres avec des calibres Suisses un peu plus chers, tout en restant dans une fourchette raisonnable qui avoisine les 500 euros.

 

Les Suisses eux-mêmes ont bien du mal avec leur process de fabrication, les taxes et les charges, à proposer ce type de montre (avec par exemple un ETA 2824-2) en dessous de 600 euros. La moyenne figurant plutôt dans la tranche 700 euros !

Pour parler d’un Valjoux 7750 et ses complications chronographiques, nous allons avoir de la peine à rester en dessous de 1200 euros… quand ce n’est pas 2500, eu égard à la réputation du Swiss Made.

UHR, Modèle 353 à 599€ (VALJOUX 7750)

UHR, Modèle 353 à 599€ (VALJOUX 7750)

Je vous avais parlé il y a quelques temps de la marque Allemande ROTOR qui semblait proposer une montre avec un 7750 dans un prix l’un des plus bas du marché autour de 800 euros !

Quand on digère tout cela, on reste cependant persuadé que personne ne vend de garde-temps évolué à perte… même si ces mécanismes dont nous venons de parler ont un coût établi et qui ne baisse que très rarement.

 

Quand on aime les belles montres (je n’ai pas dit « jolies »)… On s’attend pour de bons composants à payer une montre équipée d’un ETA 2824-2, pas moins de 600 euros et une autre équipée d’un Valjoux 7750… environ 1000 euros (exception faite de quelques rares assembleurs). Dont acte !

 

Que diriez-vous de diviser ces prix par deux ? Ou même par deux et demi ? Quand ce n’est pas par trois ! Impossible me disent mes amis !

 

Allons donc voir ce que nous propose une marque allemande de montres qui s’appelle « UHR »… Déjà le nom qui veut simplement dire « montre » en allemand, ne fait pas dans la fioriture. Il est vrai qu’elle s’adresse avant tout aux professionnels avec ses offres de « Private Label », c'est-à-dire qu’elle propose des montres personnalisées avec le logo du demandeur. Dans un panel de 1800 combinaisons, elle peut certes se placer en bonne position, mais elle offre aussi avec ses composants triés sur le volet et ses appellations d’origine Swiss Made et Made in Germany, des alternatives extrêmement qualitatives. Nous sommes loin de la montre publicitaire ! Cela a un coût, mais il reste raisonnable compte tenu de la quantité minimum de 50 pièces… (Ca ne donnerait pas l’idée à un petit malin de créer sa propre marque en sous-traitant tout à Uhr ?).

UHR, Modèle 321 à 299 € (ETA 2824-2)

UHR, Modèle 321 à 299 € (ETA 2824-2)

Alors, me direz-vous, quel intérêt pour nous simple quidam ?

Et bien justement, parce que UHR vend aussi des montres à l’unité (sous son logo UHR, ou sans logo du tout) – C’est là que nous retrouvons nos amateurs de Bling Bling (rassurez-vous, je ne suis pas en train de vous critiquer – Vous avez le droit d’aimer ce qui est beau, même si ce n’est que beau !).

 

Mais avouez que de trouver une très bonne montre Swiss Made, un peu type militaire avec un très bon ETA 2824-2 à l’intérieur, pour moins de 300 euros, c’est plutôt épique pour ne pas dire inusité.

 

Quant à découvrir une montre-chronographe avec un Valjoux 7750 à 599 euros, c’est vraiment exceptionnel… Sans parler au passage, d’un modèle de Diver avec glace saphir, tous les codes de la plongeuse, y compris la lunette à 120 clics, un mécanisme japonais SEIKO NH35 pour … 199 euros ! Quand vous touchez à peu près le même modèle chez le fabricant du mécanisme (pourtant parfaitement estimable !), environ le double de ce prix, avec un simple verre Hardlex...

 

Bref, une petite visite s’impose ici : https://www.uhr.info/

 

UHR, Modèle 407 à 199 € (SEIKO NH35)

UHR, Modèle 407 à 199 € (SEIKO NH35)

La publication de cet article a évidemment intéressé plusieurs personnes qui ont souhaité avoir des renseignements complémentaires. J'ai moi-même pensé acheter l'une de ces montres et j'ai contacté la marque de plusieurs façons (rubrique "Contact" sur le Site et en direct par email).

5 semaines après la publication de cette présentation, je n'ai toujours aucune réponse de la part de UHR, ce qui est extrêmement surprenant. Je souhaitais parler de ce cas, mais sans avoir contacté la marque au préalable comme je le fais toujours. Bien mal m'en a pris !

J'émets naturellement quelques doutes sur le fonctionnement de ces possibilités d'achat, espérant toujours me tromper - Je devais vous informer de cette situation par honnêteté.

 

Le 19/08/2017, nous avons enfin un retour d'utilisateur qui nous confirme que la Communication n'est pas le fort de la Société ! Cependant les garde-temps produits semblent tenir leur promesse. je vous invite à lire le commentaire de Jacques à la suite de cet article !

 

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Publié le 22 Mars 2017

Griffin Emblem une marque d’avenir soutenue par le financement participatif – analyse du phénomène

Nous vivons définitivement une époque étrange où les codes de la communication et du commerce sont progressivement transformés pour s’adapter à l’immédiateté et à l’échange rapproché. L’horlogerie n’échappe pas à cette règle, au point de se demander si tout ne va pas finalement se vendre à travers les réseaux sociaux et le financement participatif. On avait commencé par entrevoir cette révolution avec la vente massive sur le Web, mais comme pour la presse imprimée qui n’a pas disparue avec l’avènement de l’info par Internet. Tout reste à écrire !

 

En ce qui concerne le financement participatif, c’est sans doute la facilité de diffusion par le canal électronique qui lui a ouvert une voie royale. C’est un moyen tellement adapté pour proposer de nouvelles idées, des petits projets qui demandaient avant d’enfoncer mille portes ! L’offre crée t’elle le besoin ou est-ce l’envie qui génère l’offre ? Chacun pourrait se lancer et proposer cent et une idées pour améliorer notre confort ou répondre aux envies. Mais deux phénomènes régulent le principe : L’exigence absolue de qualité et de fiabilité des acquéreurs ainsi que le nécessaire verrouillage de la proposition des concepteurs.

 

Nous en arrivons (et particulièrement en matière d’horlogerie) à la proposition d’un produit le plus parfait possible… qui est évidemment illustré par des propositions de nouveaux modèles de montres, parfois innovantes, d’autres fois simplement bien pensées, pour éviter l’écueil du coût lié aux méthodes encore traditionnelles de réalisations industrielles. On ne vendra qu’un petit nombre de pièces et seulement si le quota d’équilibre est atteint ! Il n’est pas question de se rater sur le projet. Personne ne veut travailler pour rien, personne ne veut investir à perte.

Il existe ainsi près de 10 projets de montres par mois sur Indiegogo ou Kickstarter (pour parler des plus connus)… et même si le besoin en montres n’est peut-être pas aussi important chez les simples consommateurs, comme chez les collectionneurs, rares sont les échecs dans ce domaine.

 

On ne pourra parler de chacun de ces projets sur MBA, ils sont non seulement mondiaux, mais touchent à tous les genres ; cependant les plus pertinents pour le public francophone seront de temps à autre relayés afin non seulement d’étoffer l’offre, mais aussi de montrer que l’on doit maintenant compter sur ce phénomène.

 

Griffin Emblem a déjà vécu trois fois l’aventure au plus grand bonheur des amateurs de belle horlogerie. Ses créations ont été particulièrement appréciées et rendues disponibles à des prix compétitifs pour une qualité ultime.

J’ai été séduit par leur nouveau projet et même si je n’ai pas pour habitude de présenter plusieurs articles pour la même marque, il faut bien considérer ce phénomène du financement participatif dans la façon de traiter l’information. Il est d’ailleurs possible que certains projets en restent à une offre limitée dans le temps, ou qu’un modèle d’une marque utilise ce moyen pour financer un nouveau garde-temps, mais certains espèrent pérenniser leur idée de départ. Tout est aujourd’hui sur la table !

Nous espérons d’ailleurs nous, comme les créateurs de la marque dont nous parlons ici, que cette quatrième campagne permettra d’asseoir définitivement la réputation de Griffin Emblem !

 

Le choix du calibre est tellement important que parfois tout le projet découle de là. Les marques qui se montrent ainsi sur ces plateformes spécialisées les choisissent avec attention. Ce sont le plus souvent des mécanismes Seiko ou Miyota qui offrent les meilleurs rapports qualité-prix. Tout le reste sera l’objet de soins attentifs pour harmoniser l’ensemble, sans omettre les nécessaires points liés à la logistique et à la qualité commerciale de la distribution.

 

Dans son quatrième projet, Griffin Emblem n’a pas plus que les trois précédentes fois, omis ces détails.

 

Nous voici devant cette offre :

 

Mouvement Automatique Miyota 9100

Présentation squelettée

Reserve de marche, environ 40hrs

Dateur (calendrier jour mois)

Glace saphir

Numéro de série gravé au dos

Toujours la petite plaque de métal personnalisable avec son message

Une boucle déployante en option (une nouveauté !)

Zirconia Swarovski couleur bleue sur le cadran

Toujours en 42mm

Garantie de 5 ans

 

https://www.kickstarter.com/projects/griffinemblem/griffin-emblem-high-quality-skeleton-automatic-wat

 

Deux modèles de base de la Early Bird et la Super Early Bird en option A et B qui varient d’un cadran plutôt classique à un cadran à plusieurs compteurs. Le tout ouvragé, parfois avec plusieurs couleurs et vue arrière sur le mouvement.

Donnant la possibilité de faire graver sur une plaque latérale vissée, le message de votre choix.

Allez-y, il reste moins de 40 jours pour choisir votre montre ultra personnalisée pour 309 à 379 euros selon le modèle !... et vous serez livré en octobre 2017.

 

English version here : Griffin Emblem 4th crowfunding operation

Griffin Emblem une marque d’avenir soutenue par le financement participatif – analyse du phénomène

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