informations 2014

Publié le 29 Juin 2014

montre connectee

Puisqu’il faut bien en parler, je vous donnerai simplement mon sentiment.

 

Il semble évident que l’avenir nous réserve bien des surprises... sur les applications possibles de tous ces objets électroniques qui envahissent nos poches et nos serviettes. On peut facilement imaginer qu’au-delà des appareils photo intégrés, des connections à internet ou des contrôleurs de notre rythme cardiaque, nos téléphones par exemple, deviendront de véritables terminaux multifonctions, dont certaines restent à inventer. Dans ce contexte, on peut facilement entrevoir l’intérêt de posséder des « périphériques » complémentaires (comme aujourd’hui, les oreillettes). Il est d’ailleurs possible que les avancées technologiques encouragent l’émergence d’équipements qui simplifient la prise en ligne d’un appel ou la vision directe d’une vidéo « face à l’œil » de façon confortable – Il suffit de regarder quelques films de science-fiction pour s’en convaincre ou les annonces sans fin concernant les lunettes à réalité augmentée.

 

Alors pourquoi pas un équipement au poignet remplissant certaines de ces fonctions ou les rappelant…et qui en même temps donnerait l’heure !

(Il est toutefois important de noter d'après une récente étude de Gfk Consumers Experiences réalisée sur 5000 usagers link  dans plusieurs pays, que seuls 11% des utilisateurs affichent l'heure sur leur terminal !)

Aujourd’hui la montre connectée semble facilement offrir de nombreux avantages et s’impose naturellement grâce au marketing.

Pour ce périphérique, il y aussi beaucoup d’autres applications à envisager… jusqu’à l’inclusion d’un écran souple enroulable…

Ce qui me fait penser que cette nouveauté (la montre connectée) rejoindra vite une évolution complexe, dans laquelle, le fait de donner l’heure ne sera qu’une des fonctions déjà présente dans tous les autres périphériques.

 

C’est pourquoi, je ne m’avance pas trop à prédire que le phénomène de la montre… « qui possède d’autres fonctions », se transformera en un « appareil électronique de poignet » ou « electronic apparatus wrist » (allez hop, j’invente le mot « EAW » ou I and you)… possédant entre-autres fonctions, la possibilité de « donner l’heure ».

Bien entendu, cette « vision » m’arrange et me permet de dire que l’horlogerie pure et dure restera le seul « bijou » de l’homme… et que sa perpétuation demeure finalement assurée !

 

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Publié le 12 Juin 2014

pw0

 

ZENITH, CABESTAN, CHAUMET… Mark Alfieri n’est est pas à un coup d’essai ! Ce designer de garde-temps résolument exceptionnels, originaire de Marseille et tellement investi dans le Rotary Club de sa ville (2010), se lance avec cette institution (connue pour son engagement humaniste), dans une aventure où… l’horlogerie va enfin servir à plus… que donner l’heure !

 

Le projet global est déjà ancien car la maladie gangrène l’avenir d’innombrables enfants. Dès (1985) Le Rotary Club (créé à Chicago en 1905) prend conscience qu’il faut faire plus qu’alerter : la polio est une maladie insidieuse, grave et irréversible. Il faudra de la volonté, du temps et de l’argent. Des fonds sont levés (plus de 800 millions de dollars), des actions gigantesques sont menées à bien, mais cela ne va pas assez vite, même si les États s’associent au projet. II faut faire un constat : seule l’extinction de la maladie sur la planète entière assurera un espoir de vie normale pour des millions d’enfants.

 

Ce projet fou, c’est une montre, une première en tout cas, car quatre autres suivront, conçues par d’autres designers de talent. Il faut lever encore 500 millions de dollars.

On ne fera pas une simple montre Private Label (fabrication personnalisée à la demande), mais une véritable machine de guerre ! Tout est original, du module au boîtier en passant par une fonction communicante avec un objectif : permettre au porteur d’être informé jour après jour de l’éradication de la polio !

 

PW5 

 

En effet, le calibre est totalement révolutionnaire : un mouvement comprenant 4 micromoteurs pas à pas et un micro contrôleur avec module relié par Bluetooth à tout smartphone ou ordinateur Mac/PC, permet non seulement d’indiquer à la montre l’heure exacte qu’il est à l’endroit précis où vous êtes, mais qui vous atteste de l’avancée du projet.

 

Dans une fenêtre apparaît le vilain virus de la polio tout rond et rempli de picots. Un jour (quand tout sera enfin accompli), il laissera alors la place à un globe terrestre coloré tournant sur son axe ! PW2

L’objet est une vraie montre de créateur, unique et précieuse. Elle vous serait vendue une fortune si elle avait porté le sigle d’une marque prestigieuse. Fabriquée en Suisse selon les normes les plus sévères, elle vous assure « une façon de lire l’heure qui soigne ! ».

 

 

Que faut-il aujourd’hui ? Assurer que suffisamment de gens seront concernés par le problème ! Alors vos réservations de la montre POLIO WATCH ONE sur le site de Time to Act qui la commercialise link , permettront sa mise en fabrication et la livraison des quatre suivantes. Cette première montre vous sera livrée dans un écrin pouvant en contenir 5… juste pour vous rappeler que le « combat » n’est pas encore fini !

Mais ce premier modèle expédié depuis la Suisse où elle est fabriquée vous en coûtera 480 euros hors taxes (plus les frais de douane à la livraison d’environ 20%).

Sur cette somme, 110 euros réservés à la fondation Polio Plus permettront de vacciner 250 enfants (ce don fera l’objet de la remise d’une facture déductible des impôts).

 

Je vous promets que vous ne regarderez plus seulement votre montre pour avoir l’heure. Une fois que vous aurez examiné au-delà… c'est-à-dire l’avancée de l’éradication de la polio. Vous aurez encore une autre œillade sur un objet Swiss Made, technologiquement avancé, beau et original.

 

Allez-vous commander ?

Commanderez-vous les 5 montres ?

Serez vous un acteur de la lutte contre la polio ?

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Publié le 8 Juin 2014

 

La fabrique d’horlogerie Charles Gigandet SA de Tramelan, Jura Suisse, a été mise en liquidation et rayée des registres du commerce en novembre 2000.

 

Une introduction qui commence mal, me direz-vous !

 

Pourtant la marque existe toujours et si les connaisseurs imaginent aisément que le nom sert aujourd’hui de support à la distribution de montres chinoises, nous nous penchons avec curiosité sur l’histoire de cette marque au nom sympathique.

 

En 1959, l’entreprise Charles Gigandet SA voit le jour à Tramelan dans le canton de Berne Il s’agit d’une fabrique familiale dont on connaît peu de choses, au point de douter qu’il y ai jamais eu à sa tête de Monsieur Gigandet !

 

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De longues années obscures se passent avant que Jean-François Muller, horloger, issu de l’école de Porrentruy qui a travaillé chez Longines, rejoigne l’entreprise en 1989. Alors en charge de la recherche et du développement, il rachète finalement Gigandet en 1994 et travaille en famille au développement de l’entreprise. Elle est vendue en 1998 à Victorinox dont il devient directeur la même année et crée parallèlement une nouvelle société familiale de Private Label connue sous le nom de Blanchefontaine SA.

En 2010, quittant Victorinox où il a insufflé l’esprit de développement et permis la conception de milliers de nouveaux modèles, il rejoint à plein temps Blanchefontaine, préparant une nouvelle stratégie d’entreprise Swiss Made.

 

Depuis l’an 2000, excepté pour les modèles vintage qui remontent à la surface, on n’entend plus parler de Gigandet.

La marque a pourtant poursuivi une belle carrière, vendant jusqu’à 30.000 montres par an dans le monde. On connait un peu son aventure américaine aux coté de Wakmann :

 

wakmann 

 

Il existe en réalité une relation tripartite entre Breitling, Wakmann et Gigandet : Wakmann était un distributeur Nord-Américain (Icko Wakmann d’origine Polonaise a fondé la société du même nom à New York en 1943), il vendait donc des montres Vulcain aux États Unis sous sa propre marque et dans les années 50/60, des montres Breitling dont il avait originellement établi une concession au Portugal dans les années 30. On lui connait une distribution de la marque Buren également en 90.Certaines montres Breitling étaient soupçonnées contenir des mouvements « Charles Gigandet », mais en réalité, Wakmann qui a aussi distribué sous sa propre marque, faisait fabriquer ces montres là dans les années 60 par Gigandet qui, probablement, retravaillait des calibres comme Venus 178 ou Valjoux 730 entre autres et leur appliquait son nom. Elle fournissait d’ailleurs ces mouvements à d’autres compagnies comme Desotos. Wakmann est aussi très connu en Allemagne pour sa montre « Rainbow watch », chronographe coloré qui contenait un module Lemania. Wakmann Germany poursuit maintenant un autre chemin. C’est une histoire différente !

 

Que penser des montres Gigandet aujourd’hui vendues sur Amazon ? La marque n’a pas de site Internet. Le nom a-t-il été déposé et revendu ou bien accaparé par des personnes souhaitant surfer sur la réputation de qualité et de robustesse ? Ce sont malgré tout des montres bien finies, en acier 316L contenant des calibres Seiko et le plus souvent aux dimensions généreuses. Fabriquées en Asie. L’étanchéité est généralement sérieuse et atteint les 100m. Mais, elles n’ont rien à voir avec la saga Charles Gigandet et ne peuvent donc être considérées que comme des montres de gamme standard à petit prix.

Gigandet Amazon 

 

Note Juin 2019 :
Une précision concernant eBay, on y trouve à la fois des montres vintage de la grande époque Charles Gigandet tout comme des montres modernes standards à petit prix. Il faut donc faire le tri selon ce que vous recherchez.
Voici un lien vers les montres Gigandet en vente sur eBay. 

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Publié le 22 Mai 2014

Swatch Sistem 51 Irony
Swatch Sistem 51 Irony

Sistem 51 de Swatch, un cas particulier !

 

Mis à l’étude chez quatre entités du groupe (Nivarox, Comadur, Eta lui-même et le Service Recherches et Développement de Swatch) le « Sistem 51 » était déjà en chantier depuis quelques mois (ce nouveau mouvement automatique révolutionnaire fut annoncé au BaseWorld 2013).

 

51 composants en « arcap » (alliage de cuivre, nickel, zinc), 5 modules, 19 rubis et une seule vis centrale dans une cage étanche, un boîtier en résine sur bracelet cuir (réserve de marche de 90 heures !)

Ce mouvement protégé par de nombreux brevets annonce une précision hallucinante et une durabilité exceptionnelle (pas de lubrification !).

Le rotor (tungstène-résine) est en lui-même une prouesse technologique et il est doué d’une mobilité exceptionnelle. Tout juste lui reproche-t-on une certaine présence sonore due à la finesse du boîtier d’un peu plus de 13mm.

System 51 

 

On doit remarquer une oscillation réglée au laser après un montage entièrement automatisé qui lui confèrent une fiabilité absolue.

La nouvelle montre automatique de Swatch est disponible depuis la mi-avril 2014 en boutique * et se décline pour le moment en très peu de versions à l’allure assez cosmiques, mais le succès attendu nous offrira sans doute de grandes variations dans les années à venir.

 

Après le mécanique… le quartz a tout révolutionné, mais on n’a pas su pour la renaissance du calibre en métal, s’affranchir d’une conception déjà vieille de plusieurs siècles (en dehors de produits de recherche en carbone ou céramique, commercialisés à très haut prix). Swatch qui a déjà renouvelé l’horlogerie il y a 30 ans, nous offre ici un essai réussi.

 

Vous trouverez différents modèles de Swatch Sistem 51 sur Amazon ici.

 

Voir aussi l'article Montres automatiques à bas prix

 

System 51-copie-1      s51-1 s51-2

 

  S51 Module 1  S51 Module2

 

 

 

 

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Publié le 17 Mai 2014

 Blog Horology    

 

Quand on se pose légitimement la question de savoir si une marque de montres est plus « recommandée » qu’une autre, on se demande d’où elle vient et qui la fabrique ! Il se trouve que certaines d’entre-elles très connues appartiennent à un groupe (qui peut être suisse, allemand, italien, américain, anglais ou français, japonais ou chinois) ... et elles côtoient d’autres marques qui parfois sont de qualité équivalente, ou à d’autres moments parfaitement différentes. Dans le tableau présenté ci-dessous, les marques dites de haut de gamme appartenant à un groupe sont en italique, car j’ai voulu tout de même recenser l'ensemble des groupes de milieu de gamme (qui parfois aussi distribuent d'autres gammes). Il apparaît ainsi qu’environ 35 groupes rassemblent à peu près 200 marques. Parfois des surprises, à d’autres moments des évidences… mais beaucoup de disparité probablement motivée par des questions purement économiques. Le tableau ne peut pas être exhaustif, car les alliances se forment et se défont, il y a des oublis ou des inconnues, parfois même des mystères entretenus. Ce qu’il est important de retenir, c’est qu’à l’instant T, tous les recoupements ont été vérifiés pour coller au plus juste.

Le nom du groupe apparaît à gauche en gras, les marques qu’il détient sont dans une continuité de fond coloré. Je n’ai pas indiqué les nationalités, mais on sait probablement que Timex est américain ou qu’Ambre est français !

tableau GMMG2

Le format est malheureusement un peu petit, mais compte tenu du volume de données, il n'a pas été possible d'insérer le tableau en HTML. Je peux envoyer ce tableau en plus grand (il sera à jour !), par email à qui le souhaite (le demander par le lien "Contact"). 

Nouveaux mouvements  (dernière Mise à jour Dec.2016) :

> ICE WATCH a racheté PATTON

> KERING (PPR) a recheté la manufacture ULYSSE NARDIN (qui devient française !)

> CHRONOS Manufactures est composée de : ANDRE BELFORT, CHRONO DIAMOND, HINDENBERG, MATHIEU LEGRAND, MATHIS MONTABON, HINDENBURG.

> Créé en 2012, présent en 2016 au Baselworld : DARTMOUTH BRANDS LTD, Le Groupe Britannique possède les marques : AVI-8, BALLAST, DUFA, THOMAS EARNSHAW, FJORD, JAMES MC CABE, SPINAKER. Ils expliquent produire et monter leurs montres en Chine, UK, Suisse, Allemagne, selon Marques et modèles. Par ex. EARNSHAW Quartz possède des mouvements Japonais. EARNSHAW Mécanique Valjoux est monté en Suisse et possède le Label Swiss Made.

 

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Publié le 21 Avril 2014

orient ingersoll

 

Habitué aux exercices difficiles, je vais tenter aujourd’hui de répondre aux innombrables requêtes des internautes à la recherche d’une montre automatique économique.

 

Nous allons évidemment citer des marques. Il est donc important de préciser que cette approche n’est pas le résultat d’une étude scientifique validée et ne cherche pas à déniger une marque en particulier. Elle est poutant le reflet d’une analyse longue et objective qui n’engage que mon avis personnel.

Aussi, si l’une de ces marques mise à mal entend user d’un droit de réponse, c’est avec plaisir que les lecteurs de MBA prendront connaissance des élements concrets qui pourraient être transmis afin d’inverser l’impression générale.

 

Nous limiterons cet article à trois groupes de prix :

Autour de 50 euros, au dessus de 100, puis de 200 euros.

 

Le problème est simple, Dans ces gammes de prix (vous le remarquerez, en dessous du milieu de gamme qui débute à environ 400 euros), les offres sont nombreuses. Les amateurs de bonne horlogerie auront d’ailleurs tendance à penser qu’il est impossible de trouver un produit acceptable à des prix si bas. Cependant, la crise, les moyens limités ne détournent pas les « mécanic-addict » de l'opportunité de trouver chaussure à leur poignet !

 

L’analyse ne sera ni définitive ni exhaustive, car le marché évolue considérablement déjà d’une année sur l’autre, mais se limitera, peut-être à ce qui se passe en ce moment, disons autour de l’année 2014.

 

Il est important de préciser qu’un certain nombre de marques ne diffusent pas assez d’informations pour pouvoir les juger honnêtement et, vous imaginez aisément que je ne suis pas en mesure de soupeser chacune des bêtes personnellement, aussi je ferai un premier classement : celui des marques à prix raisonnable que je ne peux ranger objectivement :

 

ROTARY – PIERRE LANNIER – BREYTENBACH – DAVIS – BURGMEISTER – CARLO MONTI - EMPORIO ARMANI – AVI-8 – COBRA – DUGENA – ELYSEE – GARDÉ – INVICTA – NAUTEC – ROAMER - ARBUTUS

 

Même d'ailleurs si j’ai déjà parlé de certaines d’entre-elles… et leur ai trouvé quelques qualités - elles ne feront donc pas partie de cette étude.

 

D’un autre côté, quelques marques (à mon avis) exagèrent sur les prix, car je ne peux les placer plus haut que les moins bonnes de la catégorie au dessus de 200 euros et, parce que nous trouvons régulièrement des remises considérables qui ne justifient plus le prix de départ (de l’ordre de 1500 euros, remisé à 200 euros !).

 

Ces marques sont : MATHIS MONTABON – ANDRE BELFORT – STUHRLING - RICHTENBURG, Il y en a d'autres !.

 

Voici donc un tableau-guide qui devrait vous permettre de savoir où vous mettez les… poignets !

 

 

Prix moyen

À choisir

À éviter

Moins de 50 euros

SEIKO 1er Prix

KRONEN & SÖHNE - OKRINA - AMPM 24 - AATOS 1er Prix - BELLOS - JARAGAR

Plus de 100 euros

JACQUES LEMANS - SEIKO 5 - ORIENT - CASIO - J.SPRINGS - PULSAR -  SWATCH (voir article : Swatch invente le "mécanique" )

Yves CARMANI - JOHANSSON - CONSTANTIN DURMONT 1er Prix - ACCURIST -  AATOS - BOSSART - INGERSOLL - AEROMATIC - EICHMULLER – PERIGAUM (excepté Swiss made) - WELLINGTON

Plus de 200 euros

SEIKO - ZEPPELIN - VOSTOK - JUNKERS - DE TOMASO - CITIZEN - GOLANA - BARBOS ROBUR - KRONSEGLER - YOUNGER & BRESSON - TECHNE - GAVOX - HAUREX - VAN SPEYK - HAAVEN -

AKRIBOS - ARMITRON - ENGELHARDT - CONSTANTIN DURMONT -

  Nota : Keneth Cole, Lorus, Pulsar et Orient appartiennent à Seiko 

 

Ø  Dans les meilleures marques, vous trouverez des mécanismes automatiques chinois de bonne qualité, japonais ou suisses de début de gamme (Younger & Bresson, Yéma [le groupe Ambre] inaugure son premier calibre français). La qualité globale de fabrication reste irréprochable, le service après-vente est une réalité.

 

Ø  Dans les moins bonnes, les mécanismes seront systématiquement chinois de bas de gamme (exceptionnellement un petit peu meilleurs), des montages approximatifs et des contrôles pratiquement inexistants qui causeront une très grande proportion de retours, qui malheureusement, dans la majorité des cas ne seront pas traités, faute à un service après-vente inexistant ou incompétent. D’ailleurs chez un certain nombre de ces marques, on retrouve quelques modèles parfaitement identiques sous diverses étiquettes.

 

Conclusion :

 

Entre 50 et 200 euros, vous avez effectivement la possibilité de trouver quelques montres automatiques de qualité irréprochable, quand on vous propose dans des ordres de prix identiques, des produits insuffisants, même s’ils sont le plus souvent très attractifs visuellement.

Le choix vous revient – Comme je l’ai souvent dit, vous avez le droit de posséder 10 montres automatiques à 32 euros de moyenne que vous pouvez changer à loisir, sans vous soucier de leur fiabilité !

Souvenez-vous cependant qu’elles ne valent pas plus de 12.00 euros sur des sites chinois en vente directe, port compris. Je vous laisse juge !

 

Exemple :

Capture2 

 

Avis très personnel : Après une longue observation à la loupe sur des montres que j'ai personnellement acheté, j'ai remarqué que dans le cas des garde-temps fabriqués en Chine, il y a une très grande diversité de qualité globale. Par exemple, sur des montres Kronen & Söhne à très bas prix, la finition est sommaire (même si l'objet offre une bonne allure générale) - Le mécanisme reste aussi très simple (même si sa durabilité peut exceptionnellement être correcte) Cette marque pêche essentiellement par absence de process raisonnable de fabrication. En revanche pour Arbutus (voir article sur le Blog : Arbutus ), nous avons une très belle finition, extrêmement proche du milieu de gamme, un assemblage irréprochable, des verres saphir et un mécanisme chinois de qualité, travaillé et souple de fonctionnement. Le SAV reste cependant extrêmement aléatoire depuis le retrait de France de cette marque.

 

Nous restons pour toutes ces montres bracelets dans un concept proche de la loterie. Comme il a été dit par de nombreux passionnés avant moi : On peut tomber sur un bon lot, comme se traîner une casserole. Le problème reste mesuré cependant, grâce au prix d'achat relativement bas.

 

Pour les marques conseillées, nous retrouvons tous les éléments déterminants : Qualité globale de fabrication, mécanismes fiables, Service Après-Vente répondant présent. Les prix étant du même ordre, le choix est clair pour moi, mais l’envie et l’attrait des acquéreurs reste un mystère commercial dans lequel tout peut s’engouffrer !

  

 

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Publié le 16 Avril 2014

montres gousset

 

Abstrus quidam*, je m’épanche depuis quelques temps sur un engouement horloger qui touche curieusement à un domaine feutré, les montres de milieu de gamme. Ces innombrables témoignages d’intérêt que j’accueille avec béatitude (et qu’il me faudra me convaincre de publier un jour) sont une source intarissable de contentement. Non pas que je me satisfasse de disserter ici dans une langue recherchée pour partager ma passion, mais parce que près d’un million de lecteurs ne peuvent pas se tromper !

 

Quand on aime les montres (la raison nécessiterait un essai à lui tout seul), on dispose de quelques alternatives :

 

-       On a besoin d’avoir l’heure... et peut importe le flacon

-       On a besoin de montrer qu’on sait lire l’heure... et le flacon importe, oui !

-       On n’aime que le flacon... qui montre qu’on importe

 

…et l’important échappe à la plupart :

 

« Le flacon adorable nécessite d’être accompli. Seule, la beauté fuit avec le temps, tandis que l’accomplissement se mesurera au mouvement des jours ».

 

Une montre en d’autres mots, sera appréciée pour son harmonie visuelle, alors que la qualité de sa fabrication nous apportera confiance, assurance, tranquillité.

 

Le milieu de gamme a choisi ce discours : offrir un mécanisme sérieux dans un emballage équilibré pour un prix raisonnable.

 

N’avons-nous pas tout compris ?

 

 

*  Abstrus : dont on ne veut dire le nom

   Quidam : personnage inconnu ou qui ne souhaite pas l’être

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Publié le 20 Janvier 2014

quoi donc

L’exercice auquel je vais me livrer dans le présent article est assez périlleux. J’y songe depuis très longtemps et, comme je vous dois la vérité… le temps est venu de vous donner le fond de ma pensée.

 

Comme vous le savez, un certain nombre de marques sont indiquées dans d’autres rubriques du présent Blog comme peu fiables et à éviter. Certaines citations ont dû être retirées face à des pressions. Je me fais d’ailleurs peu de souci, constatant que de nombreux Sites et Blogs se font régulièrement l’écho de pratiques douteuses, de problèmes d’usage ou de pure malhonnêteté.

 

J’ai, comme vous pouvez vous en douter, contacté depuis longtemps, de très nombreuses marques, écrivant à leur direction quand cela était possible, souhaitant obtenir plus d’informations afin de conseiller les Internautes en toute transparence. J’ai entretenu une correspondance fournie avec certaines d’entre-elles, préparant des articles prêts à être publiés. Mais à chaque fois, les relations ont été rompues. Pour beaucoup d’autres, malgré plusieurs contacts explicits, je n’ai même pas reçu de réponse.

 

Alors sans placer ces marques dans une catégorie suspecte, j’ai décidé (en l’état de mes recherches et l’opinion que j’ai pu m’en faire), de vous présenter un avis court, franc et loyal sur quelques unes d’entre-elles.

 

YEMA : Pas de réponse à deux messages sur leur page de contact : Marque française de qualité acceptable et faisant partie du groupe Ambre regroupant plusieurs marques. Probablement assemblée en Asie et contenant pour les mécaniques, des calibres chinois. Quelques doutes sur la présence de calibres mécaniques japonais, de meilleure qualité.

 

DAVIS : Marque française installée sur la côte d’Azur, contactée, sans réponse. Aucun assemblage en France, mais fabrication purement chinoise, vendue assez cher. Cependant pas de gros problèmes de retour signalés. Le process de fabrication doit être mieux maîtrisé que les purs produits asiatiques. Quelques calibres Miyota.

 

LACO : Marque allemande assez ancienne et visiblement de qualité satisfaisante. Quelques calibres maison. Diffusion restreinte en France. J’aurais aimé vous la présenter. Sa présidente n'a pas encore eu le temps de valider un article complet en allemand qui lui avait été proposé (l'article est finalement publié ici : Laco ).

 

TEMPLUS Paris : Marque française. Doutes sur les calibres. Le Directeur contacté n’a pas accepté de me donner plus d’informations sur l’origine des mécanismes, ni sur le lieu de fabrication. Jean-Jacques Weber, son Président est cependant membre du Conseil d'administration de la FH (Fédération de l'horlogerie).

 

PATTON : Marque française de grande réputation (installée sur les grands boulevards de Paris) qui donne beaucoup d’informations techniques sur les tests de fiabilité et de robustesse, mais qui reste évasive sur bien des points.

 

Je complèterai cet article au fur et à mesure, mais je continuerai à vous conseiller de rester vigilants sur tous les points importants : Quels sont les mécanismes contenus dans les garde-temps, où les montres sont-elles assemblées, quel est le niveau de contrôle et comment se présente le SAV.

 

Autres marques contactées à plusieurs reprises par le canal officiel, sans avoir reçu de réponses :

 

YONGER & BRESSON, DE HAVILLAND, BRISTON, VORTEX, AVI-8, CHRISTOPHER WARD, CHRONOWATCH, DANIEL WELLINGTON, SCHAUMBURG, INVICTA, A.B.ART, J&Y TRINQUET, ASTROAVIA, BERTHET, LANDERON, RADO, RAYMOND VEIL(1), SECTOR, SKAGEN,  SWAROWSKI, VOSTOCK, WELDEN, WENGER, PAUL SMITH, 88 RUE DU RHONE, FOB PARIS, NETHUNS,  BLACKOUT CONCEPT, CODE41, DEPANCEL, MELBOURNE WATCHES...

 

Evidemment, nous ne ferons pas de présentation pour le moment, à moins que les marques se ravisent ! 

 
(1) Une des rares exceptions où je présente un article succint, mais qui n'a pas été validé par la marque - (Regarder dans la liste des marques : Raymond Veil).
 

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