Rolex Authentique, Modèle Explorer
C’est bien d’une « évolution » dont nous parlons, car les montres contrefaites existent depuis longtemps. Dès 1544, Charles Quint émettait une peine contre les contrefacteurs qui prenaient le risque d’avoir le poignet coupé ! C’est en France, un crime depuis 1857. Au début du siècle on trouvait sur le marché de telles montres. On pourrait ainsi dire que la fausse monnaie est aussi ancienne que la vraie (utilisée à des fins stratégiques). On a par exemple découvert un sceau contrefait sur une amphore de vin romain. Les contrefacteurs ont finalement toujours essayé de gagner de l’argent en réalisant de façon plus économique des biens appréciés et valorisés, quitte à se contenter de les faire simplement ressembler à des vrais. Ce sont malheureusement les utilisateurs qui sont demandeurs : Le besoin pousse à la pratique !
En matière de garde-temps, on connaît depuis des décennies, des produits plus ou moins bien imités vendus sous le manteau. Le phénomène s’est considérablement amplifié depuis l’avènement d’Internet, compliqué par des pratiques commerciales permissives dans certains pays. Les échanges de plus en plus libres ouvrent de nombreuses brèches que les douanes combattent avec difficulté.
La progression est exponentielle (on fabrique plus de montres contrefaites que de vraies) et malgré les saisies considérables (autour d’une dizaine de millions d’articles chaque année, tous produits confondus), les efforts des officiels semblent continuellement contournés par de nouvelles pratiques des contrefacteurs.
Ces dernières années sont donc apparus des procédés nouveaux ou aménagés que nous aimerions aborder ici.
Rolex Contrefaite, Modèle Explorer
Les méthodes de diffusion :
Les fabricants (majoritairement chinois) ont vite compris qu’ils prenaient un risque à diffuser directement leurs produits contrefaits – surtout quand on sait que les mêmes usines fabriquent à la fois des montres classiques de marques intérieures, des produits en sous-traitance pour des marques étrangères et des montres hommages, clones, qui ressemblent à… sans la marque et finalement, des garde-temps contrefaits. C’est loin d’être le cas de la majorité, mais il s’agit d’un phénomène bien connu et observé.
Nous y reviendrons plus tard, mais les Chinois ne sont pas les seuls à alimenter le marché de la contrefaçon. On y trouve pour les bas de gamme, les Thaïlandais, mais aussi des Taïwanais, des Japonais, des Indous et même des Suisses, sans parler d’atelier indépendants ou sous-traitants dans une myriade de pays asiatiques.
S’ils ne vendent pas les montres contrefaites en direct, alors comment cela se passe t-il ? Ils s’appuient sur des organisations étrangères Européennes ou Américaines (ex. EuroWatches.inc à San Francisco), qui souvent, sans avoir besoin de déclarer une Société en bonne et due forme, profitent de la possibilité pour tout le monde de vendre par Internet à travers une boutique virtuelle, des produits qu’ils achètent en « demi-gros » à de telles usines. Cette pratique supplante avantageusement celle des quelques chinois qui s’y risquent en direct, grâce à la meilleure connaissance des marchés et des comportements européens. En effet, les textes de présentation sont plus « léchés », mieux traduits et sonnent plus proches de nous.
Cependant, certains façonniers Chinois uniquement spécialisés dans la "Réplique" ont pignon sur rue et sont connus, comme China Noob Watch [Voir Commentaire en fin d'article] et s'appuient parfois sur des grossistes comme Top Swiss Replica Watch.
Ne vous faîtes pas embobiner par leur promesse de vous réexpédier une montre qui a été saisie par les Douanes. Coincé une fois à l'importation, vous serez fiché pour 5 ans !
Alors ces boutiques sont légions sur la Toile ! On en recense une bonne dizaine qui sont très présentes, très connues, dopées par un volume de vente important, tandis que les « milliers » d’autres ramassent les envies des centaines de milliers d’acheteurs qui découvrent un choix pléthorique.
Quand on est quelque peu angélique, on imagine que l’on va trouver la boutique « qui nous parle » ou va présenter les conditions les plus avantageuses – Au besoin, on se « lance » dans quelques recherches, on questionne des amis, on s’assure que le paiement ne va pas se perdre dans les tuyaux…, mais pour la majorité dont c’est l’achat, sans doute unique, on acquière un peu à l’aveugle, en espérant que tout va bien se passer – parfois n’est-on pas même conscient que la Douane va probablement confisquer la chose et que ce sera une « expérience » juste désagréable.
Je ne vous parle que de ce que j'ai expérimenté - et il faut bien s'y soumettre pour pouvoir analyser des conditions de vente parfois très obscures. Il existe des Sites chinois qui vous font croire avec une toute petite mention en bas de page qu'ils sont installés ailleurs que la plupart des autres (comme par exemple les Iles Caiman). Cela ne change pas grand chose fondamentalement, surtout s'il s'agit d'un paradis fiscal, mais cela fait son petit effet. Ne nous perdons pas en conjectures : Tout est géré et expédié de Chine ! alors observons le périple du paiement : D'abord il prend plusieurs jours, car il faut passer par des organismes tiers - En l'occurrence et c'est assez surprenant, par une Compagnie installée au Royaume Uni qui vend tout à fait autre chose (comme des ustensiles de cuisine…) Un petit tour sur leur Site permet de voir qu'ils n'ont que quelques articles en stock et toute leur histoire est confuse et ressemble fortement à un écran de fumée. Ce sont eux qui encaissent… et qui sans doute transmettent l'argent en Chine. En fouillant un tout petit peu, on réalise que la dite société écran fait partie d'un Groupe de Grande Bretagne d'import Export géré par un chinois au capital social de 100 livres sterling. la boucle est bouclée !
Comme dit le proverbe : "Pour vivre heureux, restons cachés"... de plus la société est déclarée "dormante" donc je suppose que les transactions se font … les yeux bridés, fermés…. excusez le jeu de mots !
Les transactions se font en USD dans un pays hors Europe, attendez-vous - et personne ne le dit - à des frais bancaires, même s'ils sont faibles (du genre 6 euros pour une commande de 170 euros).
Ne vous cachez donc pas, on vous a reconnus !...
Il y a sans doute encore un gros travail d’éducation à faire sur le fond !
Il est en effet flagrant qu’acheter une copie est un délit ! Nous ne reviendrons pas sur les raisons profondes, car elles sont détaillées sur de nombreux Sites, pour peu que l’on prenne la peine de chercher.
En revanche, les acheteurs avertis, compulsifs et fréquents savent parfaitement à quoi ils s’exposent, le font en connaissance de cause et savent très bien où chercher les produits les plus proches de la copie parfaite. Les boutiques Européennes, Américaines (et même Australiennes) vous proposent ouvertement de contourner les lois avec malheureusement (je crois qu’il faut le déplorer), la complicité des transporteurs qui ne veulent rien voir et les plateformes de commerce International qui ont pignon sur rue (comme Magento !).
Les montres contrefaites vous sont livrées en deux semaines directement chez vous. Du moins est-ce ce qu’ils annoncent, car dans la pratique, on observe plus habituellement, un délai de 4 semaines. Mais 4 semaines, c’est long et ça décourage ! Quelles en sont les raisons ?
D’abord l’absence de stock répondant à toutes les demandes (On achète au fur et à mesure des besoins), même si l’on annonce la montre en stock ! N’étant pas une Société commerciale établie, on ne se sent pas tenus à la règle standard du commerce. Ensuite, le regroupement d’expédition vers un site local prend plus de temps. Il y a aussi la vérification du paiement qui est plus longue pour de telles officines. Peu de gens se plaindront d’ailleurs du délai, car on se trouve malgré tout dans un contexte un peu particulier, mais finalement (et même avec le risque de saisie en Douane), les expéditions directement de Chine peuvent arriver bien plus tôt.
Dans le cadre des nouvelles pratiques, on observe alors ce nouveau phénomène, qui veut qu’une société établie en Occident va pouvoir faire transiter la marchandise par un pays proche (par exemple l'Angleterre). On évite ainsi en Europe, le passage par la Douane, puisque les échanges y sont libres. La Grande Bretagne, l’Espagne et aussi un peu l’Allemagne sont parmi les moins regardants sur les importations. L’article qui franchit ce premier sas est absolument assuré d’être livré à son acheteur, avec comme dégât latéral l’augmentation substantielle de prix.
En Europe, de telles boutiques qui livrent les montres de cette manière ajoutent des frais de port supplémentaires, mais aussi augmentent allègrement les coûts généraux. Ainsi une montre mécanique contenant un mécanisme d’origine japonais va coûter une moyenne de 220 euros, alors que celles expédiées gratuitement directement depuis la Chine par des boutiques chinoises vont osciller entre 70 et 150 euros.
On retrouve la même problématique avec les montres contenant des mécanismes dit « suisses », réputés plus chers. Nous atteignons ici un coût situé entre 500 et 800 euros, alors que les mêmes dépassent rarement les 400 euros selon le premier cas cité.
Ne nous leurrons pas ! Ce sont les mêmes montres – et donc dans le cas des mécanismes dit « suisses », nous sommes confrontés à des copies asiatiques de modules ETA qui n’ont en rien la fiabilité des originaux. D’ailleurs, nous connaissons parfaitement le coût de tels mécanismes ETA d’origine, ce qui rend totalement impossibles les prix finaux pratiqués !
Pour autant que l‘on trouve une vertu à la différence de calibre, d’une certaine façon, un mécanisme japonais serait donc moins cher et plus sûr !
Sachez de la même façon qu’une montre contrefaite du même type vendue directement sur le Continent Chinois, vous sera proposée entre 20 et 40 euros !
Que pouvons nous contre ces boutiques occidentales ? Mes recherches m’ont mené à une constatation : Il leur faut toujours brouiller les pistes !
Les organismes officiels Européens d’horlogerie ne peuvent pas se battre à armes égales pour une simple raison : Chaque boutique possède de très nombreux Sites enregistrés dans tous les pays (exemple : .fr, .eu, .ca, .cz, .es, etc…) et aussi des noms différents afin de ne pas perdre la filière en cas de fermeture de l’un d’entre eux. C’est par exemple le cas de l’un des plus virulents sur le net, que nous appelleront « la maison des répliques » pour ne pas citer son nom.
Cette boutique là possède au moins 3 noms différents et au moins trois présentations visuelles différentes, mais personne n’est dupe, on retrouve les mêmes adresses de contact aux USA, au Canada ou au Royaume Uni par exemple, avec les mêmes numéros de téléphone et les mêmes intervenants dont la très connue KG, qui un peu trop titillée sur les délais n’hésitera pas à vous menacer de vous dénoncer pour achat de contrefaçon…. Un comble attesté par des témoignages d’utilisateurs par dizaines !
J’ai lu beaucoup de ces témoignages, et s’il est vrai que plus de la moitié des acheteurs sont satisfaits, il reste quand même une trop grande proportion de gens qui se plaignent de marchandise ne correspondant pas à la demande, ou de problèmes techniques inimaginables sur les vraies montres. Il sera, vous vous en doutez, vraiment très difficile de procéder à un retour et d’obtenir satisfaction avec un tel état d’esprit !
C’est pourquoi, la plupart des gens renoncent, d’ailleurs conscients au vu de la qualité intrinsèque des produits, qu’ils n’auront jamais besoin de les faire entretenir, car ils ne dureront au mieux que quelques années.
De plus, et il faut le dire, les transits par le Royaume Uni deviendront vite difficiles dès la mise en place du Brexit !
Customisation de garde-temps d'origine par traitement carbone type DLC
Les techniques de diffusion :
J’ai eu récemment l’occasion de vous entretenir du phénomène des « clones »
Voir :
http://montres-bonnes-affaires.over-blog.com/2017/11/montres-contrefaites-apres-les-repliques-et-les-hommages-voici-les-clones.html
D’ailleurs, il faudra sans doute trouver un autre nom à ce type de montres, car ce sont simplement des produits contrefaits sans marque.
Ce qui est malheureusement aujourd’hui confirmé, c’est que les Sites Chinois courants en vendent de plus en plus. Ce ne serait finalement pas trop un problème s’ils se contentaient de fabriquer des produits qui ont l’air de… sans en arborer la marque, mais il est à présent beaucoup plus problématique de réaliser qu’ils vendent aussi allègrement des montres qui ont presque l’air de…, mais qui arborent bel et bien des marques comme Nomos, Bell & Ross, U Boat et même Hamilton, pour des prix allant de 15 à 30 euros !
Et puisque nous parlons de clones, il faut bien aussi aborder le problème des montres contrefaites en Suisse ! Un pays où paradoxalement, les acheteurs de montres copiées ne sont pas inquiétés par les pouvoirs publics (1), alors que des moyens considérables sont déployés pour combattre les importateurs.
Il est assez sidérant de réaliser que de telles sociétés fabriquant des montres contrefaites puissent être installées en Suisse au vu et su de tous ! L‘une d’entre elles vous dévoile son usine à Genève où travaillent 300 employés. Je ne comprends personnellement pas comment ce pays ne mettrait pas un terme à de telles activités.
J’ai recensé 3 noms d’entreprises, mais je soupçonne fortement deux de ces noms d’être liés. Certains de mes éminents confrères sont persuadés que ces usines helvètes ne sont une réalité que dans l'esprit de contrefacteurs fabulateurs. Evidemment, il est impossible de le vérifier… aucune ne s'aventurerait à donner une adresse ! [Contactés, ils nous répondent depuis la Côte Est des Etats Unis !]...
Ils vous proposent ce qu’ils appellent pour le coup des « clones » et qui cette fois ci correspondent bien à la réalité. Leur « travail » consiste à purement et simplement « dupliquer » les montres à contrefaire en les désossant entièrement, puis en réalisant « dans les règles de l’art » et avec des composants suisses, une copie identique de l’ensemble des pièces, mécanisme compris. Le savoir faire Suisse leur permet (disent-ils) de réaliser des pièces absolument à l’identique, dans les mêmes matériaux que les originaux et avec les mêmes contraintes, au point de vous assurer la même fiabilité et durée dans le temps.
S’ils prouvent quelque part que l’on peut vendre à moindre coût des montres par ailleurs hors de prix, ce n’est pas sans faire l’impasse sur beaucoup de contraintes des marques historiques. Cela reste un délit qu’on ne peut en aucune manière encourager, car ils vont jusqu’à proposer la boîte et les papiers avec un numéro de série. Sachez cependant que de telles montres sont vendues naturellement beaucoup plus chères (autour de 1400 euros) et sont livrées dans le monde entier à partir de plateformes implantés sur tous les continents.
Je n’aborderai pas la question du SAV qui nécessitera une gymnastique assez contraignante, mais plutôt celle de l’entretien périodique qui posera des problèmes de conscience aux concessionnaires officiels des marques, les copies étant réputées indétectables… mais pas les n° de série inventés !
J’aborderai pour finir la question des montres customisées. Il s’agit bien là d’une technique de diffusion, car cela permet la vente de montres modifiées que de toute façon les marques n’accepteraient pas en SAV.
Expliquons-nous :
Pour prendre un exemple intéressant, parlons de la marque Rolex.
Il existe un certain nombre d’Entreprises qui customisent des Rolex authentiques. Ces Sociétés ne sont pas reconnues par la marque, au point que Rolex refuse de les entretenir et qu’elle sanctionne les concessionnaires qui auraient le malheur de s’y atteler.
La customisation ou personnalisation de ces montres consiste la plupart du temps à leur appliquer un revêtement sombre qui leur donne un cachet particulier, faisant référence à certains modèles réalisés par Rolex pour les officiers de l’armée Britannique en Afrique qui possédaient ce revêtement – expérience jamais renouvelée depuis.
On compte un certain nombre de ces Entreprises de transformation, essentiellement Britanniques ou Américaines comme par exemple Pro Hunter, Black Venom, Blaken, Titan Black, Bamford, Steatlh, ou Montre Noire en France et Blackout Concept en Suisse. D’autres Sociétés sans vendre les montres transformées peuvent cependant les traiter, comme Positive Coating SA.
Le traitement consiste en un revêtement appelé DLC ou Diamond Like Carbon [et non Diamond like Coating !] (Carbone amorphe). Il a la particularité d’imprégner le métal en relative profondeur et de le rendre en surface à peu près moitié aussi dur que le diamant.
Ces montres (et pas seulement des Rolex), sont appréciées par les amateurs, leur donnant un aspect plus rude, militaire ou chasseur, mais le traitement de surface nécessitant un démontage complet et des modifications (ajout du nom du transformateur sur le cadran par exemple), coûte à peu près aussi cher que le prix d’origine de la montre, ce qui porte ces garde-temps à des coûts extravagants.
Rolex ne réparera ou n’entretiendra jamais de telles montres, ce qui oblige les Entreprises de customisation à assurer elles-mêmes l’entretien et ont développé pour cela un réseau mondial.
Les Contrefacteurs ont bien pris conscience de cette situation et se sont engouffrés dans le développement de tels modèles : Quitte à ne pas être entretenus par Rolex qui les ignore, autant proposer de vrais faux modèles qui coûteront cinquante fois moins cher. Ils assurent du même coup un intérêt pour les modèles noircis portant la marque recherchée, sans finalement pouvoir être taxés par la dite marque d’avoir réalisé des faux ! Paradoxalement, ce sont les transformateurs qui « pourraient » leur faire des reproches !
Malheureusement (si l’on peut ainsi dire), ces montres sont toujours loin d’égaler ni les originaux, ni les transformations. En effet, il s’agit là de revêtements classiques type PVD, beaucoup moins résistants et parfois réalisés à très faible épaisseur. Ces montres sont en effet vendues par les contrefacteurs au même prix que les modèles standard.
Nous voilà informés !
Il est peut-être aussi intéressant de noter que la plupart des conseils pour identifier les contrefaçons disponibles sur Internet sont aujourd'hui largement dépassés. En effet, les contrefacteurs ont considérablement amélioré la qualité de leurs produits et il devient assez ardu (pour les plus élaborés) de déterminer la supercherie. Les points habituels sur les détails deviennent difficiles à observer (qualité des marquages par exemple). Il est en revanche possible de regarder d'autres particularités sur les produits courants, qui sont rarement mis en avant et qui déterminent du premier coup la copie.
Observez par exemple la qualité des traitements réfléchissants. Dans le cas du modèle présenté, Rolex a choisi de recouvrir ses index et ses aiguilles de revêtement bleu. Pour les copies en dessous de 300 euros, ce n'est jamais le cas !
De la même façon, les vis ou les goupilles des bracelets métal ainsi que les logements de ces fixations sont rarement de la qualité de l'original : Il suffit de régler la montre à sa taille pour l'observer !
(1) Ce que dit la loi Helvète :
En Suisse, le consommateur qui achète un produit contrefait en connaissance de cause pour un usage privé est chargé de la destruction et des frais de dossier annexe, qui peuvent s’élever à plusieurs centaines de francs. Aucune amende n’est prévue par la loi.
En revanche, celui qui se procure des pièces contrefaites pour un usage commercial risque une peine privative de liberté pouvant aller jusqu’à cinq ans.
Voilà comment on prépare vos montres si précieuses !
Un avis sur un fabricant chinois de contrefaçons
Je ne vais pas vous donner une adresse Internet que vous serez bien capables de trouver tout seuls si vous décidez de passer outre mes conseils - Mais sachez que je passe beaucoup de temps pour vérifier et explorer tout ce que je vous rapporte sur ce Blog. Rien ne remplace l'expérience du contact personnel avec ceux qui vous appâtent, persuadés de vous duper avec facilité. Une usine de fabrication et de vente directe a été récemment l'objet de mes investigations : J'ai souhaité connaître plus en détail leur attitude face à la politique des Douanes.
Ils annoncent : "Votre montre est saisie par la Douane, nous la remplaçons gratuitement !"...
Alors je pose la question simplement et poliment : "Savez-vous que si votre montre est saisie par la Douane, vous êtes fiché systématiquement pendant plusieurs années.
Savez-vous que si l'on vous y reprend, vous écopez systématiquement d'une amende et que vous risquez même la prison ?" C'est inscrit dans la loi !
Réponse : "On connaît notre travail, on expédie des montres tous les jours !"
J'insiste : "Les statistiques de 2012 montrent le chiffre de 800 personnes en France ayant été jugées pour recel de contrefaçon - Comment pouvez-vous proposer le renvoi d'une montre saisie une première fois en faisant peser un tel risque sur l'acheteur ?"
Réponse : "dégagez d'ici !"
Sans commentaires !